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Lions indomptables : Michel Zoah annonce un autre tsunami (02.12.2010)
Le ministre des Sports et de l’Education physique prévoit des “décisions courageuses” dans les prochains jours.
«Je remercie Puma de toute l’assistance qu’elle apporte à la fédération camerounaise de football (Fécafoot) en dépit des turpitudes que connaît aujourd’hui l’équipe nationale de football pour laquelle nous sommes venus ici, Puma est resté fidèle… bien au contraire, il amélioré l’offre de confiance»». Les propos sont de Michel Zoah, le ministre des sports et de l’éducation physique (Minsep) qui présidait hier à l’hôtel Hilton de Yaoundé la cérémonie de renouvellement du contrat entre Puma, et la Fecafoot. C’est donc moins ce renouvellement de contrat que le courage d’une firme à la réputation de l’équipementier allemand, de continuer à faire confiance à une équipe moribonde, que le ministre camerounais des sports salue. Surtout que, de l’avis même de Christian Voigt, le vice-président de Puma, «c’est la première fois que Puma signe pareil contrat (huit ans) en Afrique».
Et le patron des sports a saisi l’occasion pour réitérer le souci des autorités de voir le sport camerounais en général et le football en particulier, renaitre de ses cendres. Ainsi, il faut savoir saisir la perche tendue. «Pour cela, il faut travailler, innover ; il faut surtout avoir la force de prendre des décisions fortes, courageuses et sans peur, sans hésitation», a-t-il instruit à la Fecafoot. Avant d’annoncer que «dans les prochains jours, des décisions courageuses vont tomber, en ce qui concerne l’équipe nationale». En indiquant que «ces décisions vont dans le sens d’avoir un groupe homogène». Pour Michel Zoah, «si les gens ne peuvent pas joueur ensemble, alors, ils ne joueront plus avec nous», d’autant plus que, «une équipe c’est pour jouer ensemble». Alors, «s’ils ne peuvent plus joueur ensemble, nous allons prendre les décisions qui s’imposent». Une allusion à peine voilée à la crise que vit le football camerounais depuis quelques mois, suite à la débâcle de la coupe du monde sud-africaine. Laquelle a vu une équipe camerounaise en lambeaux. L’esprit lion ayant foutu le camp face à la poussée des égos que Michel Zoah a
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qualifiés en son temps de «surdimensionnés».
Appel à une communion de forces
Comment pouvait-il s’empêcher de trahir le secret de polichinelle dire devant un partenaire si stratégique, lorsque le monde entier a vécu la situation ? C‘est que «nous sommes dans une phase de reconstruction du football camerounais», a-t-il dit. Une tâche dans laquelle Michel Zoah veut impliquer toutes les forces vives tant internes qu’externes. Ainsi, alors que le Minsep encourage Puma dans son effort d’«assistance» financière et matérielle, l’homme rassure le partenaire de la Fecafoot, du moins oralement, que «nous allons continuer à accompagner la Fédération camerounaise de football dans toutes les œuvres qu’elle a entreprises pour redorer le blason du football camerounais».
A la presse, Michel Zoah croit devoir rappeler qu’alors que «nous reconstruisons le football camerounais, en même temps, pèse sur nous l’exigence de résultats immédiats ; c’est un peu antinomique et un peu contradictoire». Or «nous devons atteindre ces deux objectifs», a-t-il martelé. Interpellant ainsi les journalistes à coopérer dans cette œuvre gigantesque dans laquelle ces derniers sont particulièrement intéressés et concernés, afin qu’elle comprenne l’enjeu. «Sans qu’on vous demande d’abandonner votre sens critique, ce qui est tout à fait normal, mais que nous puissions, nous entendre sur l’essentiel», a-t-il précisé. A savoir «reconstruire l’équipe du Cameroun, la rebâtir, avec du sang neuf, mais pas seulement». On comprend bien que le Minsep s’y attarde, quand le contentieux de la coupe du monde n’est pas encore vidé. La mission allée rencontrer les joueurs que la presse a baptisés de «bannis» de l’équipe nationale, n’a pas, d’après des sources crédibles, connu un succès. On a ainsi appris que ces derniers ont opposé à Roger Milla et compagnie, que le dossier doit être vidé officiellement. Et l’ambassadeur et les autres sont retournés au pays. Depuis lors, le débat sur la nécessité ou non de leur retour au sein de la sélection, fait son bonhomme de chemin, alors que l’équipe peine toujours à connaître une certaine stabilité.
Écrit par Lindovi Ndjio
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