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Olympisme : La flamme olympique poursuit son chemin . (21.11.2003)
Eugène Dipanda
La caravane du Comité national olympique est passée à Douala et Buéa en fin de semaine dernière.
Malgré quelques imprévus, le petit train du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc) semble s’ébranler inexorablement vers sa destination finale. Après les villes de Bamenda et Bafoussam qui ont eu l’honneur de recevoir la flamme en premier, le tour était celui de Douala et Buéa, les 12 et 13 novembre 2003 derniers. Et jusque-là, le record d’affluence semble bien avoir été battu par la capitale économique.
En ce qui concerne cette troisième étape en effet, une longue procession animée par la fanfare de la Communauté urbaine de Douala, et à laquelle prenaient part plusieurs centaines d’élèves et autres sportifs armés de rollers et de torches incandescentes, a obstrué le Boulevard de la Liberté pendant près de deux heures. Pas de plaques ou banderoles indiquant les raisons d’une telle mobilisation. Seuls les drapeaux du Cameroun et du Comité international olympique flottant au gré du vent, attestaient du " sérieux " de l’événement. Et pourtant, selon les responsables du Cnosc, le tour des dix provinces entrepris à l’occasion de la célébration des quarante ans de l’olympisme eu Cameroun a un seul et unique but : véhiculer les vertus de paix et susciter l’attention des populations au mouvement olympique, encore très mal connu au Cameroun.
A travers cette célébration, dit-on, occasion est donc donnée aux collaborateurs de Kalkaba Malboum, président du Cnosc, de vulgariser le mouvement à travers le Cameroun profond. Au-delà du bilan de l’olympisme au Cameroun, il est donc question de rétablir les valeurs du mouvement ; ainsi que de penser son avenir son manière plus sereine. Une action qui prévoit notamment la création des " Clubs olympiques " dans les
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établissementsscolaires et diverses universités du pays. Remettant solennellement la flamme au représentant du Délégué du gouvernement à Douala, Emmanuel Ndoumbè, le responsable local du Cnosc, n’a d’ailleurs pas manqué de brosser la petite trajectoire de l’olympisme au Cameroun ; avec certains de ses succès retentissants, et les écueils, nombreux, qui ont constamment modéré son expansion. " Heureusement, a t-il dit, la nouvelle équipe dirigeante du Cnosc est venue donner un nouveau souffle à l’olympisme au Cameroun ". Comme il est conseillé au sein du comité international, le rassemblement des masses, le dépassement de soit, l’esprit sportif, l’abnégation, le sacrifice…
sont autant d’aptitudes dont font montre les responsables du Cnosc, pour mieux observer et stimuler la jeunesse ; pour davantage l’encadrer et lui faire connaître la charte qui fonde l`oeuvre du Cnosc. Le rappel en a été fait à Buéa, où la flamme olympique se sera par la suite ébranlée après avoir passé une nuit dans la capitale économique. Dans la capitale de la province du sud-ouest en effet, l’engouement des populations fut la même lors de l’arrivée de la flamme olympique, portée en triomphe par un groupe d’élèves du lycée bilingue, tous vêtus de tee-shirts blancs. Une étape toutefois moins bruyante que la précédente ; et dont les moments les plus attractifs, hormis les discours laudateurs des autorités municipales de la ville à l’endroit du Cnosc lors de la réception officielle du flambeau, furent certainement le concours de danse et les animations brûlantes d’un sponsor de l’événement. Une touche distincte à mettre à l’actif du Cabinet Tendance, spécialiste en mise en scène et en événementiel, à qui le Cnosc à fait entièrement confiance pour l’organisation de sa tournée dans les dix provinces. La cinquième étape s’annonce bien courue du côté d’Ebolowa.
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