Pionnier des portails web sportifs africains.En ligne depuis 2000 ...
|
| |
|
|
|
|
Foot jeune : Les benjamins de Fundesport au Portugal (24.03.2010)
Écrit par Pierre Arnaud Ntchapda
Là-bas, les garçons vont prendre part à la 17ème édition du « Mundialito », un tournoi de football à sept réservé aux joueurs de moins de 12 ans.
Pour ce tournoi, 12 jeunes ont été retenus. Ils sont managés par Emmanuel Jesserson Nyouma. « Il n’y a pas eu de préparation spécifique. On a fait une préparation adéquate pour pouvoir affronter des adversaires inconnus. Certes on sait comment faire pour jouer contre les Brésiliens et les Européens, mais on ne sait pas exactement contre qui on fera les matches de poule. Nous allons aussi découvrir la température et la qualité de la pelouse », indique Joseph « Diallo » Siéwé, le directeur du centre de formation Fundesport.
Si le technicien, fidèle à son habitude, ne promet pas de ramener le trophée, ses poulains franchissent le pas. Sans réserve. « Nous sommes prêts et nous allons l’emporter, parce que nous avons l’esprit de vainqueurs et de compétition. On ne pas nos adversaires, mais on n’a pas peur. On jouera contre n’importe quel adversaire. Nous avons confiance en nous», clame le milieu de terrain Edgar Steves Limen.
Le « Mundialito » est présenté par ses organisateurs comme « un des meilleurs tournois de football à 7 du monde ». Il réunit, disent-ils, «les meilleurs clubs du monde et les jeunes joueurs de toutes les nationalités ». Le Real Madrid, Everton, Chelsea, Barcelone, Flamengo, Valencia, Celta, Ajax, inter de Milan, Benfica, Sporting, Oporto, Glasgow Rangers, Sevilla, sont quelques- unes des équipes que les promoteurs du « Mundialito » citent pour prouver que leur tournoi est une compétition « qui compte ». 20 pays au total seront du rendez-vous de cette année. Fundesport y sera pour la première fois.
La fondation Samuel Eto’o sera sur d’autres fronts juste après son expédition portugaise. Dès samedi, Joseph « Diallo » Siéwé » emmène les cadets à Minorca, en Espagne. Ils vont y disputer la première édition d’un tournoi qui se termine le 04 avril prochain. Les minimes quittent Douala le 29 mars courant pour Irun, toujours en Espagne. Au cours de cette compétition prévue du 1er au 05 avril 2010, ils défendront le titre gagné l’an dernier.
Les 12 joueurs retenus et leurs encadreurs
1- Djomo Tchotcheu Cedric Girex né le 20-12- 1998
2- Mbonjo Kedi Paul Bolivard Delors né le 23-09-1998
3- Kemayou Samuel Wilfried né le 08-04-1998
4- Moundem Ndichout Abdel Aziz né le 05-08-1999
5- Laoutoudji Georges Junior né le 12-03-1998
6- Youmeni Deugoué Jules Gildas né le 29-06-1998
7- Limen Edgard Steves né le 17-01-1998
8- Ouedraogo Didier né le 27-02-1999
9- Diavira Nzoungou Christopher né le 28-03-1998
10- Hebai Fabrice Olivier né le 25-11-1999
11- Fombutu Augustine
|
Tandasi né le 04-06-1999
12- Piel Louis Arnaudné le 27-09-1999
Encadreurs
Nyouma Emmanuel Jesserson (entraîneur)
Bakalinguin Bikit Hervé
Claire Mimboé Ndi-Samba : « Samuel Eto’o m’a appelée pour l’aider à faire fonctionner sa fondation »
La nouvelle directrice générale de la Fondation Samuel Eto’o souhaite que les benjamins de Fundesport remportent le « Mundialito ».
Comment etes-vous arrivé à la Fondation Samuel Eto’o ?
Je suis la présidente du « relais enfants-parents du Cameroun », qui s’occupe des enfants des prisonniers. C’est dans l’exercice de ces fonctions que Samuel Eto’o m’a appelé pour l’aider à faire fonctionner sa fondation au Cameroun. C’est juste mon expertise que j’apporte. Je suis directrice de la Fondation Samuel Eto’o au Cameroun. Cela ne m’empêche pas de travailler auprès des enfants des prisonniers. C’est toujours de l’humanitaire puisque la Fondation c’est à but non lucratif. C’est pour aider les petites associations qui n’ont pas de moyens et les enfants qui n’ont rien et qui font directement partie de la Fondation Samuel Eto’o.
Vous conduisez au Portugal une des sélections de la Fundesport. Avez-vous l’habitude de ce type d’activités ? Sinon, comment est-ce que vous vous familiarisez avec le milieu du sport ?
Je travaille avec les enfants depuis quatre ans. Que ce soit un sportif ou tout autre enfant, un enfant c’est un enfant. Je suis parfaitement à l’aise en accompagnant ces douze petits talentueux footballeurs au Portugal. Et en plus, je suis directrice de collège depuis dix ans (rires). Il n’y a vraiment pas de problème à encadrer des jeunes. C’est ma passion.
Qu’est-ce que cela vous fait de diriger une structure qui a en son sein un centre de formation qui collectionne les trophées internationaux ?
Ça fait énormément plaisir. Cela veut dire que les efforts que les coaches, tout le staff technique fournissent, sont tout simplement récompensés. Ça veut dire que ces gens-là font vraiment leur travail. Ce serait bien triste de faire tout ce beau travail puis de ne pas gagner des compétitions. On est toujours satisfait quand les enfants gagnent. C’est le but recherché. Ça montre que même étant au Cameroun, on peut former des jeunes qui vont gagner à l’extérieur. Les équipes de la Fondation ont déjà gagné plusieurs tournois. Il ne faut pas toujours que les enfants aillent ailleurs pour se faire former.
Qu’avez-vous dit aux enfants que vous conduisez au Portugal ?
On a dit aux enfants de ramener le titre comme toujours ! Et puis, on croit tellement en eux. On a notre capitaine qui est vraiment extraordinaire. On leur dit de rester eux-mêmes comme ils ont toujours été, de ne pas avoir peur, d’appliquer les consignes. C’est tout. Et pus, on leur fait confiance.
|
|
|
|
|
|
Hits: 7756 | quotidienlejour.com
| | | Toutes les ( 0 ) Réactions
|
|
|
|
Pour réagir, vous devez être connecté. Enregistrez vous et connectez vous.
|
Première page
Toute l' actualité
|
|
|
|
|
| |
|
|
|
|
|
|