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Chan 2011 :Le Cameroun s’offre le tenant (07.02.2011)
Les Lions indomptables ont battu le tenant du titre sur le score de deux buts à zéro.
Le Cameroun a créé la sensation ce dimanche après-midi en dominant la RD Congo, tenante du titre sur le score de 2-0. Un départ idéal pour les Lions Indomptables dans ce « groupe de la mort », qui comprend également le Mali et la Côte d’Ivoire.
Le Cameroun n’a pas manqué son entrée dans la deuxième phase finale du Chan. Ce dimanche après midi, les Lions Indomptables A’ ont créé la sensation en dominant littéralement les Léopards de la RD Congo, grands favoris de l’épreuve, sur le score de 2-0. Un score qui récompense les efforts d’une sélection camerounaise qui a outrageusement dominé les tenants du titre presque toute la rencontre. C’est le milieu de terrain Julien Momasso qui, après avoir fixé trois défenseurs adverses, trompait le gardien de but du TP Mazembe, Robert Kidiaba, pour ouvrir le score à la 42ème minute. A dix minutes de la fin du match, une mésentente dans la défense congolaise entre Bokese et son gardien de but, permet à l’opportuniste Ousmaila Baba, l’ancien du CS Sfaxien (Tunisie), d’inscrire le second but des Lions.
Même si le chemin est encore long, le Cameroun peut se contenter d’avoir pris sa revanche sur un pays qui l’a barré la voie de la premier phase finale du Chan 2009. Prochain match pour les hommes d’Emmanuel Doumbé Bosso dans ce groupe C si relevé, jeudi face au Mali (14h30).
Source :www.footafrica365.fr
Jacques Nguemaleu:«On n’a pas pris en compte leur notoriété »
Capitaine de l’Union de Douala, défenseur central de l’équipe des Camerounais locaux, Jacques Nguemaleu n’était pas autrement surpris de la victoire du Cameroun face au champion sortant congolais.
Pour vous et vos camarades, la victoire du Cameroun représente-t-elle la physionomie de la rencontre ?
Tout à fait. Tout le monde a vu le match. Nous avons joué très appliqués, faisant circuler le ballon, cherchant constamment le partenaire le mieux placé. Et plusieurs solutions s’offraient au porteur du ballon. Nous avons joué groupés, en équipe.
La RD Congo avec ses sept joueurs du TP Mazembe, finalistes de la Coupe du monde des clubs au mois de décembre, vainqueurs il y a quelques jours de la Super Coupe. N’était-ce pas de nature à vous impressionner ?
Etre impressionnés par quiconque n’est pas Camerounais. Ce n’est pas dans la nature des footballeurs de mon pays. Quand on rentre sur le terrain, c’est pour gagner. Quand on vient disputer une compétition, c’est pour la gagner.
Quels sont les atouts du Cameroun ici au Soudan ?
La concentration, la détermination. Dans ce premier match, on a connu quelques moments difficiles mais on n’a jamais paniqué. Nous avons fait preuve de lucidité. Il y avait une bonne entente entre nous.
Comment envisagez-vous la suite du tournoi ?
A chaque journée suffit sa peine. Le principe d’une compétition comme le Chan, c’est de savoir prendre match après match sans penser chaque jour au résultat global. Nous voulons nous qualifier le plus tôt possible pour le second tour. Une victoire contre la RD Congo nous mettrait en position très favorable, mais nous savons que les Congolais auront, eux,
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impérativement besoin de marquer trois points
Source : www.cafonline.com
Léopold Bagnack:« J’étais donné pour mort »
Ils étaient quatre joueurs des Astres de Douala (Cameroun) transféré au même moment en 2008 à Tout Puissant Mazembe de la RD Congo : Christian Heumi, Narcisse Ekanga, Emana Okouda et Léopold Bagnack. De ces quatre le défenseur Bagnack était le plus régulier dans le onze entrant. Un soir, au lendemain du sacre en Ligue des Champions Orange 2009, Léopold Bagnack est victime d’un grave accident de route. Il est même donné pour mort dans un premier temps. 14 mois après, le « revenant » revient sur les circonstances de son accident. Il a également bien voulu évoquer son avenir professionnel.
Qu’est ce qui s’était exactement passé la nuit de ton accident à Lumumbashi?
Quelques jours après notre victoire en finale de la champion’s ligue, le soir de l’accident, je suis allé rendre visite à un ami. Quand j’étais de retour, il se faisait tard, autour de 22H30, avec la fatigue de la journée, le malheur est arrivé. Je ne suis pas en mesure de vous expliquer exactement ce qui s’est passé après le choc, je me suis seulement réveillé en Afrique du Sud à l’hôpital. Je ne me rappelle plus de rien.
Vous revenez de l’Afrique du Sud pour une énième visite médical. Qu’a dit votre médecin ?
J’y étais pour un autre contrôle. A cette occasion, on m’a enlevé les vices qu’on m’avait mises au pied. Le médecin qui me suit m’a dit que le traitement progresse bien. J’ai encore trois mois de repos avant de reprendre les activités sur les terrains de football.
Penses-tu en mesure de reprendre normalement la compétition de haut niveau ?
Oui, le foot c’est mon boulot. Sauf imprévu d’ici le mois de mai je vais reprendre avec la compétition. Je reviens de loin et c’est l’occasion pour moi de dire merci à tous ceux qui, dans leur prière, on demandé la miséricorde de Dieu pour que je me remette sur pied.
Comment prépares-tu ton retour dans les stades ?
En ce moment je suis encore au niveau de la rééducation, je travaille en salle Voilà 14 mois que je suis éloigné des terrains de jeu.
N’avez-vous pas pris quelques kilos de plus ?
Non, je travaille déjà en salle depuis quelques mois, avec un spécialiste qui s’occupe de moi. Il contrôle et veille à ce que je garde le poids normal. Je fais aussi beaucoup de la musculation, j’ai plutôt pris quelques kilo de muscle (rire).
Et votre contrat avec Tout Puissant Mazembe court jusqu’à quand ?
Il me reste encore une année donc, mon contrat court jusqu’en 2012
Comment as-tu vécu le sacre de TP Mazembe samedi en Super coupe Orange ?
J’avais fait le déplacement du stade. A partir des tribunes, j’ai constaté que ça pas été facile pour mon équipe de conserver son titre de super Champion.
A votre avis, qu’est ce qui fait la force de TPM, voilà deux saisons sportives que votre équipe domine entièrement !
C’est d’abord qu’on a un effectif de joueurs stable, qui jouent ensemble depuis un bon nombre d’année, en plus il y a beaucoup de moyen qui sont mis en jeu par les dirigeants.
Écrit par Paul Nana
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