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Débâcle des Lions :Michel Zoah et le ponce-pilatisme (05.07.2010)
Le ministre en charge des Sports était face aux députés le 2 juillet dernier.«Sur le terrain, aucun des adversaires rencontrés lors des matches de poule n’a réellement surclassé les Lions, bien que contraire, chaque fois à chaque match, les premières d’armes nous laissaient entrevoir une issue équilibrée ou même avantageuse pour le Cameroun et chaque fois, nous avons été vaincus».
Interpelé vendredi dernier par les députés à l’Assemblée nationale, sur les causes de l’élimination précoce des Lions indomptables de la coupe du monde 2010, Michel Zoah, le ministre des Sport et de l’éducation physique (Minsep), a cru devoir présenter une équipe camerounaise qui techniquement, était en jambes, mais qui ne donnait pas toujours satisfaction au niveau des résultats.
Trois défaites en trois matches. Une contreperformance que l’homme a bien disséquée et connait bien le mal dont souffrait l’équipe camerounaise en Afrique du sud. Le Minsep n‘est pas passé par quatre chemins pour accuser directement les joueurs. «Au fur et à mesure de la progression de la compétition, un climat délétère s’est installé entre les joueurs et l’entraîneur sélectionneur», a-t-il annoncé en répondant à la question de l’honorable Abakar Mahamat. Avant d’indiquer que «des séances de travail organisées avec l’ensemble de l’équipe ont permis de relever l’existence de clans dans l’équipe, une mauvaise fusion entre les anciens et les jeunes, un rejet systématique des consignes de l’entraîneur par un groupe de joueurs». Sans bien sûr les citer nommément.
Et les marabouts ?
Pour laisser une fois la place à ces guerres de tranchées que se sont livrés les ambassadeurs du Cameroun à la première coupe du
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mondeen terre africaine. Des nouvelles en provenance d’Afrique du sud faisaient état de bagarres entre joueurs, de querelles de leadership entre clans de joueurs. Ce qu’ont toujours réfuté les autorités, Minsep et Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Pourtant, entre réunions de crise et autres discours d’anciennes gloires, le Minsep, la Fécafoot et bien d’autres personnalités se sont succédés pour éteindre le feu dans une maison dont on a dit que les habitants vivaient en parfaite sérénité.
Il y a lieu de se demander avec ce confrère (dont le dossier a reçu une suite défavorable auprès du ministère des Sports), «comment peut-on résoudre un problème entre deux personnes en conflit en demandant à chacun s’il a un problème avec l’autre ?». Et effectivement, on a vu des joueurs en conférence de presse, soutenus dans leurs réponses par un de leurs coéquipiers plutôt parmi les journalistes, mais qui tenait à y être, et même d’accompagner ses camarades dans l’exercice. Lesquelles étaient d’ailleurs ceux que la presse présentait comme état ceux avec qui le Lion-journaliste avec des antécédents, préoccupations des journalistes.
Et si les autorités peuvent se targuer d’avoir joué les sapeurs pompiers ici, qu’ont-elles dit de la meute de marabouts et d’hommes d’églises que la presse a dénoncés dans la tanière. Et que des membres de la fédération, notamment Antoine de Padoue Essomba Eyenga, vice-président de la Fecafoot, et Lambert Emebe, membre de la commission marketing de la même structure, ont fini par reconnaître une fois l’élimination consommée. Avec ce dernier qui a clairement accusé le ministère d’être de ceux qui les recrutent et les amènent dans les compétitions ?
Écrit par Lindovi Ndjio
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