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Fin de parcours: Schäfer joue la défaite. (15.02.2004)
Frédéric Boungou
Les Lions ont été écartés de la compétition par des Super Eagles beaucoup plus en jambes.
Les Lions Indomptables ont raté une belle occasion d’entrer dans l’histoire. Hier dimanche 8 février, ils n’ont pas pu sortir de l’étau nigérian dans le cadre des quarts de finale disputés à Monastir. La vérité, c’est qu’ils n’ont même pas donné l’impression d’avoir voulu gagner le match. Certains pourraient penser qu’ils ont simplement été dépassés par la technicité, la bonne organisation du jeu et la percussion d’Okocha et ses coéquipiers.Arguments peu convaincants si l’on s’en tient uniquement aux qualités individuelles des joueurs camerounais qui n’ont rien à envier dans ce domaine aux Nigérians. Alors d’où vient le problème ? Pourquoi Song et ses coéquipiers ont-ils été aussi piètres ? Pour cette supportrice, “le Cameroun a des joueurs, mais pas une équipe”. Une réponse qui interpelle directement le coach Winfried Schäfer et met en cause sa capacité de manager. Il y en a qui ne sont pas loin de croire que le coach allemand des Lions a joué la défaite. Avec des choix pour le moins contestables et des absences aussi curieuses qu’injustifiées.
Comment expliquer par exemple que pour un match aussi important et qui s’annonçait déjà difficile, que le staff technique ait persisté dans la titularisation de certains joueurs qui ont pourtant brillé par leur petite forme lors des trois matches de poule. Alors que l’on s’attendait à voir logiquement le milieu de terrain renforcé (en qualité et non en nombre), de nombreux fans ont plutôt assisté à la reconduction des mêmes hommes qui ont eu pour seul mérite d’avoir conduit l’équipe au stade des quarts. Après, il faut bien le dire, un travail laborieux qui a juste consacré l’essentiel.
On comprend dès
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lorsque face à un enjeu aussi important qui ne pouvait plus seulement se satisfaire des choix tâtillons d’un encadrement technique qui ne sait pas toujours se montrer jaloux de ses prérogatives ni des prestations mitigées des joueurs très sûrs de leur supériorité, que la maison Lion ait pris de l’eau devant des adversaires bien déterminés à briser le signe indien. Le but de Samuel Eto’o qui arrive contre le cours du jeu ne pourra masquer longtemps les insuffisances d’une équipe des Lions largement dominée sur le terrain. Okocha lui-même va d’ailleurs se charger de rétablir la situation 5 minutes après, à la suite d’un maître coup-franc qui laisse Idriss Kameni sans geste. La suite de la rencontre ne contribuera qu’à donner raison à ceux qui pensent que le Cameroun a forcé sa présence aux quarts sans convaincre grand monde et surtout pas ses fans. Des supporters qui sont restés sur leur faim au terme des quatre matches disputés par les Lions dans cette Can tunisienne. Le bilan, une victoire devant les modestes Zimbabwéens, deux nuls (Algérie et Egypte) et la défaite 1 but contre 2 face aux Nigérians, est loin d’être élogieux. Et aux antipodes des pronostics des bookmakers et de certains observateurs avertis.
Dimanche 8 février à Monastir, les Lions ont fait preuve d’un manque patent de créativité, laissant l’initiative aux Super Eagles. La victoire des Nigérians qui est largement méritée, est venue démontrer aux yeux de tous que l’équipe du Cameroun reste à bâtir. Une équipe neuve en esprit qui saura faire preuve d’une remise en cause permanente avec des joueurs logés à la même enseigne. Et un staff technique qui peut insuffler une nouvelle vision tout en restant dans la continuité, en sachant mettre les choix tactiques au service des qualités collectives et individuelles des joueurs.
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