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Le Cameroun veut tourner la page du Mondial (12.10.2005)
Le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), Iya Mohamed, a appelé les Camerounais au sens de la mesure, au lendemain de l`élimination du pays du Mondial 2006, suite au nul (1-1) concédé samedi à Yaoundé devant l`Egypte.
"Il faut vite oublier ce qui s`est passé. Nous devons rester concentrés et soudés pour la Coupe d`Afrique des nations (CAN) de février prochain en Egypte», a-t-il déclaré à la PANA dimanche, alors qu`il assistait à une rencontre de D1 au Stade militaire de Yaoundé.
"Il y a des choses difficiles à expliquer, mais c`est la loi du sport", a-t-il ajouté, annonçant pour mardi "une réunion d`évaluation, qui permettra peut-être de mieux comprendre ce qui s`est passé samedi".
Un appel à la raison qui, lundi matin encore, semblait loin de consoler un public sous le choc à l`instar de sa presse.
"Désillusion", titre le quotidien privé Mutations pour qui les Lions indomptables ont livré à leurs supporters "50 minutes de laxisme et de manque
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d`engagement qui mettent fin au rêve allemand des Camerounais".
Pour le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune (CT), le score obtenu par la sélection est "le nul de la disqualification".
Pour cette publication bilingue, maintenant que la vie compétitive du football mondial va continuer sans les Lions indomptables, "il n`est pas trop tôt pour les patrons du football national de se mobiliser d`ores et déjà pour d`autres perspectives d`avenir".
Cameroon Tribune pense notamment à un autre grand chantier à partir duquel le football camerounais doit rebondir : celui des infrastructures.
"Tout le monde en parle depuis des années, des ministres en charge des Sports aux responsables de la FECAFOOT en passant par la presse et le public: la notoriété du foot camerounais est inversement proportionnelle à la qualité de ses stades. C`est un paradoxe connu", écrit le journal.
"Le cache-sexe est tombé", titre pour sa part Le Messager, qui appelle "aux états généraux du football".
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