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Espoir : Karim Fotso, une étoile du tennis (19.04.2005)
Le tournoi international de tennis qui a rassemblé la semaine dernière plus de cent jeunes a permis de constater que le jeune Fotso Karim reste le meilleur espoir camerounais.
Né le 14 juin 1991 à Moscou, Fotso n’avait-il pas un destin dans le tennis ? Son père Fotso Jean-Michel, médecin, est un joueur ordinaire de ce sport que certains considèrent comme une discipline pour riches. Chez ses oncles maternels, au Maroc, personne n’en a fait le choix. Pourtant, le jeune Fotso Karim qui, comme bien de jeunes a voulu imiter son père qu’il suivait aux entraînements.
C’est donc en 1998 qu’il fait son entrée dans le tennis. En prenant part au tournoi des poussins qu’il a d’ailleurs remporté. Par la suite, en 2000, il a participé au championnat d’Afrique centrale des 14 ans et moins, étant le plus jeune avec 9 ans. Au cours de ce tournoi, il a occupé la 8ème place. Mais beaucoup voyaient en lui l’espoir du tennis camerounais. En 2001, il a participé au tournoi Cami – Toyota où il a été finaliste. La même année, il a participé au tournoi de Hammamet en Tunisie où il a été battu en quart de finales.
A la différence de bien de jeunes et même des tennismen camerounais, Fotso Karim doit son évolution à sa grande participation aux compétitions internationales aux frais de ses parents. Outre le tournoi de Hammamet, il a remporté cinq tournois en France et a été à plusieurs reprises finaliste. On peut notamment citer : St Maur en 2002, Tc Vaujours en 2002, Us Ivry en 2002, Usa tennis en 2002. En 2003, il a été finaliste du tournoi d’Aubervilliers en France. La même année, il a participé au championnat d’Afrique junior à Pretoria en Afrique du Sud, plus jeune participant toutes catégories confondues, il a été éliminé au premier tour.
Malheureusement, cette année où il avait de fortes chances de briller au championnat d’Afrique Junior qui s’est déroulé à l’île Maurice du 20 au 26 mars,
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pour cause de non-paiement par le Cameroun de ses cotisations auprès de la Fédération internationale de tennis (Fit), le jeune Fotso Karim n’a pas eu cette chance. Pourtant, l’évolution en tennis correspond à deux étapes primordiales. La première étant : former les jeunes, créer les écoles de tennis et former les encadreurs. Et la deuxième, consistant en la prise en charge des jeunes en leur permettant d’aller faire des stages et compétitions à l’étranger. Ce n’est pas ce qui semble être le cas à la fédération camerounaise de tennis (Fécatennis) qui ne dispose pas de moyens nécessaires pour le faire.
Faire un choix
Le tennis moderne est tellement exigeant que les enfants à partir d’un certain âge font soit les cours par correspondance, soit ils ont des emplois de temps harmonisés afin d’allier les deux. Fotso Karim et ses parents semblent avoir signé une sorte d’accord. Ceux-ci lui ont demandé d’obtenir d’abord son Bac avant d’embrasser la carrière professionnelle. Pour lui faciliter la tâche, les géniteurs du jeune tennisman ont saisi les responsables de son collège afin de lui permettre de suivre ses entraînements. Mais l’objectif cette année reste le Brevet d’études du premier cycle qu’il présente.
Alors que Roger Tsimi dit de lui que “ c’est un jeune qui a beaucoup de qualités. Il est même difficile d’évaluer son potentiel aujourd’hui, étant donné qu’il est nettement au-dessus des autres ”, le jeune Fotso Karim garde sa tête sur les épaules et rêve de suivre les traces de Rafaël Nadal et de Juan Carlos Ferrero qui sont ses modèles. Rêve qu’il pourra un jour réaliser si d’autres acteurs et mécènes suivent les traces du commandant de la garde présidentielle en offrant aux jeunes de grandes opportunités d’évolution. A défaut, il n’est pas exclu qu’il puisse évoluer sous les couleurs d’une autre nation. Ce serait une grande perte pour notre pays.
Par S.N.
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