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Cameroun: Succession d`otto pfister, et si c`était Omam? (acte 1) (22.04.2009)
Le football est indubitablement le sport le plus populaire au Cameroun. La sélection nationale a participé à cinq reprises à une phase finale de coupe du monde (1982, 1990, 1994, 1998 et 2002) avec diverses fortunes. Les quarts de finale disputés en 1990 en Italie constituent jusqu`à présent le meilleur résultat des Lions Indomptables en coupe du monde. Le Cameroun a connu son plus grand succès en dehors du continent africain lorsqu`il a remporté la médaille d`or au tournoi olympique de football, Sydney 2000. Il a également remporté quatre des douze coupes d`Afrique des nations (Can) de football auxquelles il a participé : 1984, 1988, 1998 et 2002. Un palmarès riche qui, malheureusement, ne satisfait pas entièrement nombre de Camerounais qui, jusqu’au jour d’aujourd’hui, n’ont pas encore digéré l’élimination des Lions Indomptables à l’ultime rencontre éliminatoire de la coupe du monde Allemagne 2006.
Soucieux de ne pas être une fois de plus surpris par une élimination pour le prochain Mondial prévu en 2010 en Afrique du Sud, nombre de Camerounais réclament, depuis la défaite des Lions Indomptables face aux Eperviers du Togo (0-1) samedi 28 mars au Ohene Djan stadium de Accra (Ghana) en match comptant pour la première journée du troisième et dernier tour des éliminatoires Can/Mondial 2010 en zone Afrique, le renouvellement de l’encadrement technique de l’équipe nationale. Et, ils sont de plus en plus nombreux, ceux qui pensent qu’il est temps de faire confiance aux entraîneurs locaux. Parmi ceux-ci, les uns sont pour un collège d’entraîneurs (position de la commission Roger Milla) et les autres pour qu’on fasse confiance à quelqu’un (position de certains anciens Lions dont Arantes Mbida, André Kana Biyick, Maboang Kessak…) à qui on laisse les mains libres.
Face à l’envie des Camerounais d’avoir un technicien national à la tête de l’encadrement technique des Lions Indomptables, Le Messager présente, ci-contre, quelques entraîneurs camerounais à qui les Lions Indomptables peuvent être confiés. Des noms retenus par la rédaction de votre journal, sur la base des intentions (ceux qui ont déjà, au moins une fois, manifesté officiellement leur envie d’être nommé entraîneur national des Lions Indomptables) ou de la notoriété des uns et des autres. La liste est loin d’être exhaustive car, il y a d’autres dont Joseph Marius Omog, Bonaventure Djonkep, Engelbert Mbarga, Jean Spliant Youdom, Emmanuel Ndoumbè Bosso, Nicolas Tonyè Tonyè, Isaac Sinkot, François Ngoumou… qui ne sont pas présentés dans cette édition.
François Omam Biyick, faire profiter de sa longue expérience
Coupe du monde 1990 en Italie. Les Lions
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Indomptables effectuent un parcours élogieux, en disputant un des quarts de finale, contre l’Angleterre. Tous ceux qui suivent cette compétition à travers la planète sont éblouis par la belle performance des Camerounais qui avaient donné le ton dès leur premier match de poule, en venant à bout de l’Argentine (1-0) du célèbre Diego Armando Maradona, détenteur du trophée mondial remporté quatre ans plus tôt, en 1986, au Mexique. L’un des artisans de la victoire camerounaise face aux Argentins, n’est autre que l’avant-centre François Omam Biyick, auteur de l’unique but de la partie. Une réalisation de la tête, face au portier argentin Pompidou. Par ce but au match d’ouverture du Mondiale italien en présence de plusieurs chefs d’Etats dont Paul Biya du Cameroun, François Omam Biyick entre par la grande porte dans l’histoire de la coupe du monde.
A cette coupe du monde, François Omam Biyick est à sa cinquième année chez les Lions Indomptables qu’il a intégré en 1985, dans le cadre de la coupe Afro-Asiatique et des éliminatoires de la coupe du monde 1986. Après le Mondiale italien, François Omam Biyick reste chez les Lions Indomptables, jusqu’en 1999. Quinze bonnes années de fidélité à l’équipe nationale de football du Cameroun. « Au cours de cette période j’ai tout connu. Le quart de finale en coupe du monde 90 et ma première sélection en Zambie où nous avons pris une casquette (Ndlr : les Lions Indomptables avaient été battu 4 buts à 1 dans la capitale zambienne, dans le cadre de l’aller du premier tour des éliminatoires de la coupe du monde 1986), tout cela reste gravé dans mon esprit », déclare François Omam Biyick qui, à la fin de sa carrière, a passé des diplômes d’entraîneur de football à Châteauroux (son dernier club professionnel en tant que footballeur) en France.
La carrière d’entraîneur, il l’entame en 2001, par une formation des jeunes dans un club voisin de Châteauroux. Au jour d’aujourd’hui, François Omam Biyick (champion d’Afrique en 1988, trois coupes du monde disputées en 1990, 1994 et 1998) exerce comme entraîneur d’un club professionnel de première division au Mexique. Dans ce pays, il a joué pendant trois saisons chez les Aigles de l’America Mexico. C’est d’ailleurs, à Mexico au Mexique, qu’il a organisé son jubilé en 2005, devant près de quinze mille fans des Aigles de l’America Mexico, au mythique stade Aztèque de Mexico. Depuis lors, le rêve de François Omam Biyick (42 ans sonnés) qui fut footballeur professionnel pendant douze ans (Laval, Cannes, Lens, Marseille, Milan Ac…), est de se voir confier l’encadrement technique des Lions Indomptables. Il a déjà, à plusieurs reprises, manifesté ce vœu là. (à suivre)
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