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Spectateurs-Mobilisation : Stade vide malgré les billets gratuits (04.12.2006)
Drainer des masses pour tromper le chef de l’Etat sur la vitalité du mouvement sportif. La nouvelle politique des responsables sportifs nationaux n’a pas marché.
Comme de tradition depuis quelques années, tous les billets d’entrée au stade étaient gratuits. Une pratique qui concourt à remplir les gradins afin de réserver une “ belle fête ” au chef de l’Etat. Cet évènement étant le moment de communion entre le président de la République et ses compatriotes.
En tout cas, cette politique de gratuité masque mal les faiblesses du football national. Au lieu d’entreprendre les réformes nécessaires, les responsables sportifs nationaux, optent pour la facilité. On se souvient en effet que dans les années 70, 80 et au début des années 90, l’entrée au stade était payante. Et ce, pour la grande majorité des Camerounais y compris les grands commis de l’Etat. A cause de la forte demande, certaines personnes ne parvenaient même pas à se trouver des places.
Faire foule
Depuis quelques années cependant, le football national a cessé d’être attrayant. Conséquence, l’on va de moins en moins au stade. Surtout que par la suite, le football camerounais a glissé dans de nombreux scandales. De leur côté, les équipes ont cessé d’être celles des communautés. Elles appartiennent désormais à des individus. Conséquence logique, le public boude les stades. Et ce n’est pas la présence de Paul Biya qui y changera quelque chose. On a beau distribuer les billets pour faire foule au stade, ce dernier n’est pas dupe ; il sait très bien que la plupart des Camerounais sont désormais indifférents à ce qui se passe dans la cuvette de Mfandena ou ailleurs.
Il revient donc à la Fécafoot de mettre sur pied une stratégie afin de remplir les gradins par les spectateurs payants. Comment comprendre qu`une seule personne puisse drainer la foule pour un jour et que les organisateurs soient incapables durant toute une saison de mettre sur pied une politique incitative visant à attirer les masses vers le spectacle ?
Pourtant sans attirer autant de monde qu’en football, volleyeurs, basketteurs et handballeurs ont des finales à l’entrée payante. Les Camerounais y adhèrent sans
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réserve.La qualité du spectacle y contribue sûrement. Le football, sport roi au Cameroun, tout en s’inspirant du passé, peut mieux faire aujourd’hui.
S.N
Quand la réalisation joue contre le spectacle
C’est un vrai martyre qu’ont vécu hier les spectateurs de la Crtv. Le spectacle offert par les acteurs sur le terrain a été passablement terni par une réalisation approximative et tatillonne. Lent dans son déplacement, l’objectif de la caméra n’a pas permis de suivre en temps réel les actions des 22 acteurs. Beaucoup parmi les spectateurs, se sont surpris à regarder derrière le petit écran, espérant inconsciemment y retrouver la suite d’une action brutalement sortie du champ d’une caméra momentanément… perdue. Trop souvent perdue en fait. Le positionnement limité et le nombre réduit des caméras sur le stade n’ont pas offert beaucoup de possibilités à la réalisation. Mais la prestation des techniciens n’est pas non plus exempte de tout reproche.
D’abord ce commentaire très peu incitatif. Au lieu d’améliorer la qualité du jeu, celui-ci a plutôt contribué à l’enfoncer. Ensuite ces manquements criards de la réalisation. Contrairement à ce qui se passe sous d’autres cieux, et même à côté, le spectateur de la Crtv ne dispose d’aucun repère sur la rencontre. Impuissant, il est contraint de s’en remettre aux commentaires de journalistes qui distillent ces informations à intervalles de temps irréguliers. Pourtant simple à réaliser, le synthé, dédié à cet effet n’existe pas. Du coup les statistiques, qui permettent d’avoir une idée sur la tendance générale de la rencontre deviennent un luxe. Pour ce qui est des occasions de but ou alors des actions litigieuses, il faut repasser. Le choix du ralenti semble être une épreuve en soi. C’est peut-être pourquoi les techniciens en sont si chiches. A moins qu’ils n’aient eux-mêmes compris que la qualité proposée était indigne d’une télévision d’Etat ? Les responsables ne s’en rendent peut-être pas compte, mais ce sont ces petits détails qui font toute la différence. Et on s’étonnera encore de constater l’engouement des Camerounais à regarder d’autres télévisions…
F.B
Par Sandeau Nlomtiti et F.B
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