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Racing 1 – Donjo Fc 0 : Une victoire au goût de défaite (04.02.2005)
Racing de Bafoussam s’en est sorti laborieusement, face à Donjo FC. Le rendez-vous de Cotonou dans moins de 2 semaines s’annonce périlleux.
1 but contre zéro. Une balle de contre-attaque perdue, récupérée par Ndedi le capitaine du Tpo qui alerte Pierre Youmsi. Un joli lob imparable sur lequel Djilou, le gardien de Donjo FC ne peut strictement rien. C’est la seule étincelle d’un match terne de bout en bout. Racing de Bafoussam est donc venu à bout de son adversaire béninois par la plus petite des marges. L’essentiel est sauf. Alors pourquoi cette mine d’enterrement dans le camp camerounais? On pense ici qu’on aurait pu faire mieux. L’adversaire du jour, Donjo FC, inconnu au bataillon africain, on en convient, n’est pas un foudre de guerre. Créée en 2001, l’équipe des transitaires de Cotonou découvre seulement la compétition continentale. En 4 ans d’existence, le club ne revendique aucun titre sur le plan national. Bien plus, il accède à la Champion’s league après avoir participé seulement à la première partie du championnat national. Cette compétition nationale a été stoppée depuis septembre 2004 pour cause d’organisation de la Coupe d’Afrique junior, les stades ayant été réquisitionnés pour des réfections. C’est donc une équipe en manque de compétition et amputée de 6 de ses titulaires que le Tout puissant de l’Ouest recevait dimanche au stade de la Réunification. Face à ce Petit Poucet, Racing n’a pu faire mieux qu’un petit 1-0 décevant. Qu’est-ce qui n’a pas marché ?
Pour le coach de Racing de Bafoussam, c’est la faute au manque de compétition. Il pointe à cet effet, un doigt accusateur sur la Fédération camerounaise de football (Fécafoot.) “ Les joueurs n’ont pas 2 semaines de compétition dans les jambes. C’est évident, cette équipe (Donjo FC, Ndlr) n’est pas à notre niveau. La Fécafoot doit faire un effort au niveau du calendrier. Mes joueurs étaient cuits bien avant la fin du match ” regrette-t-il.
Comment voulez-vous jouer devant un adversaire qui a choisi de ne pas le faire aurait très bien aussi pu ajouter Belinga. Car de toute évidence, les Béninois avaient choisi de ne pas jouer. Ils ont réussi un match tactique parfait dirait un technicien. Grâce à une bonne technique de simulation et de perte de temps,
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les poulains d’Eustache d’Almeida ont réussi à annihiler les offensives des Camerounais. Certes, la qualité du match en a souffert, mais le résultat est là. Pour son premier match dans une compétition continentale, l’équipe des transitaires de Cotonou affiche sa satisfaction. “ Nos joueurs découvrent cette compétition. Notre objectif sportif en venant à Douala était de ne pas concéder un écart de plus d’un but. Nous l’avons tenu, maintenant, il nous revient de jouer à fond notre carte à la maison ” a confié l’entraîneur béninois au Messager.
Pour lui, l’option gagnante au retour est simple. Le travail technique préparatoire va se situer au niveau physique pour combler le déficit de ses joueurs dans ce domaine. Cette action spécifique sera complétée par une stratégie visant à contourner l’avantage des joueurs camerounais jugés grands. Cela fait, le coach de Donjo FC annonce une victoire sur le club camerounais avec un écart de 3 buts. Prétentieux ? Pas tant que ça. La lecture du match de dimanche laisse voir que malgré sa jeunesse à ce niveau de compétition, le club de Cotonou a plus qu’embêté les joueurs de Racing. Sa maturité tactique pourrait être un adjuvant non négligeable. Le fait que ses joueurs aient choisi de lever le pied au cours de ce match, attitude qui leur a attiré le courroux du maigre public de la cuvette de Bépanda, ne doit pas tromper le staff technique de Racing. Ils ont laissé entrevoir de réels talents qui vont forcément trouver un cadre d’expression lors du match retour. Surtout qu’entre-temps, ils auront récupéré 6 des leurs qui défendaient la bannière nationale à la Can junior. Du côté de Racing, on entend également mettre à profit ce temps pour se mettre en jambes et trouver la stratégie gagnante à Cotonou. Les nécessaires réglages pourront-ils se faire en l’absence d’une compétition digne à l’instar du championnat ? Pour le moment, rien ne filtre du côté de la Fécafoot dont les dirigeants semblent davantage absorbés par des calculs qui se situent en dehors des stades. Quitte à léser les intérêts des clubs camerounais comme le dénonçait Belinga, l’entraîneur de Racing. Car le Tpo devra faire mieux que dimanche s’il ne veut pas sortir prématurément de cette compétition.
Par Frédéric BOUNGOU
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