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Martin Bile Tanga : Le maintien en Mtn Elite One (16.03.2011)
Le nouvel entraîneur de Caïman de Douala explique les raisons de son retour dans un club qu’il connaît bien.
Quelles sont les raisons de votre retour dans Caïman ?
Ce sont probablement les mauvais résultats et le mauvais classement de Caïman, qui ont amené les dirigeants de ce club à venir me chercher. Surtout après la démission du coach Zabo. Ils m’ont posé le problème du staff technique et m’ont demandé si j’étais prêt à prendre l’encadrement technique du club. En tant que technicien, je voyais là une opportunité de travailler à condition évidemment qu’ils remplissent mes conditions.
Eugène Balepa est votre adjoint. Est-ce votre choix ou alors celui de la direction du club ?
A partir du moment où on m’a demandé de revenir dans le club, cela signifie qu’on me donne la latitude de choisir la personne avec qui je souhaiterais travailler. Dès que j’ai eu la certitude d’être le nouvel entraîneur de Caïman, j’ai rencontré mon ami Eugène Balepa, dont la majorité des idées dans le football rejoignent les miennes, nous avons discuté. Ensuite, je l’ai mis en contact avec les dirigeants du club.
Quelles sont les missions qui vous sont assignées?
Au moment de ma désignation, Caïman club de Douala était avant-dernier du classement au championnat. Donc l’objectif est le maintien en Mtn Elite One. Je pense que l’équipe a les moyens d’y parvenir. Cependant si nous réalisons une série de victoires, nous pourrons à ce moment là prétendre à une place qualificative pour une compétition africaine au terme du championnat. Contrairement à la saison dernière, lorsque j’ai pris en main l’encadrement technique du club en Mtn Elite Two, où les résultats étaient bons, on a logiquement pu accéder en première division.
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A votre avis, qu’est-ce qui peut expliquer le fait que Caïman, qui possède un effectif de qualité, soit en mauvaise posture au classement ?
Je ne sais pas ce qui s’est passé pour que l’équipe se trouve si mal classée en championnat. Gabriel Zabo a abattu un certain travail et probablement il a dû être confronté à certaines difficultés qui sont inhérentes au fonctionnement et à l’environnement du club. Ce dernier est une équipe de canton. Toutefois, les joueurs qui sont là, ont de la valeur et c’est à nous de les faire travailler car il n’y aura pas de nouveaux joueurs. Donc, mon objectif est de faire en sorte que ces joueurs donnent le meilleur d’eux-mêmes, afin d’engranger les résultats positifs.
C’est votre énième retour dans Caïman, qui est également le club de votre canton. N’avez-vous pas l’impression de ne pas être prophète chez vous?
C’est très difficile d’être prophète chez soi. Je crois que c’est la 6e, 7e ou 8e fois que je viens dans Caïman, qui est le club de mon canton. Mes précédentes expériences d’entraîneur dans ce club sont légions. Il y a eu 1997 quand je commençais le métier, 1998, 2004, et bien d’autres expériences plus récentes et plus connues du public. Je crois qu’au jour d’aujourd’hui, tout le monde est à peu près unanime que chaque fois que ça va mal dans Caïman, il y a quelqu’un qui peut résoudre ces problèmes et donner les résultats que tout le monde attend. Pour moi, l’une de mes plus grandes victoires est d’être acceptée comme le coach qui connaît le mieux la maison ; et qui, dans les circonstances difficiles, vient sauver les meubles. Malheureusement je n’ai pas souvent eu un traitement à la dimension de mon rang.
Propos recueillis par Jacques Eric Andjick
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