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Philippe Grandjean : “ Le cyclisme camerounais a fait un bond spectaculaire ” (10.03.2006)
Membre du Gso (Grandjean sport organisation), il s’occupe de l’animation, des départ et des arrivées, des relations avec la presse…
Qu’est ce que la société Gso ?
C’est une société européenne spécialisée dans l’organisation des événements sportifs, la fabrication des banderoles publicitaires, montages des structures d’arrivée gonflables et autres…pour permettre la réalisation des épreuves cyclistes ou d’autres sports.
Comment se passe votre travail au Cameroun ?
Nous sommes co-organisateurs du Tour, avec la fédération camerounaise de cyclisme. Nous sommes plus chargés de l’aspect technique, des départs, des arrivées, la gestion de la course au sens du fléchage, l’animation de l’arrivée d’étapes, la coordination globale du Tour.
Y a-t-il une particularité entre le travail en Europe et celui que vous réalisez au Cameroun ?
Non ! C’est pratiquement la même chose, avec évidemment des petites différences liées au milieu. Ici, il est facile de barrer les routes. Alors qu’on a des difficultés en Afrique pour la logistique sur les véhicules, le carburant. Avec notre expérience africaine, nous arrivons à gérer l’ensemble du Tour.
Qu’est ce qui justifie le choix par vous porté sur le Cameroun ?
Cela est né de la rencontre avec le président Claude Bernard Messy. Entre lui et nous, s’est fondé un bon partenariat pour permettre à la fois le développement du Tour, et celui du cyclisme camerounais. Nous progressons chaque année et sommes bien décidés à continuer notre route et faire du Tour du Cameroun, le plus grand Tour d’Afrique.
Comment entrevoyez-vous le cyclisme au Cameroun ?
Au Cameroun, le cyclisme a fait un bond spectaculaire ces cinq dernières années. D’abord par son organisation, le Tour du Cameroun aujourd’hui est l’une épreuves de l’Africa Tour parrainées par l’Uci. C’est dire qu’on lui reconnaît un label international.
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Je crois également que les coureurs camerounais participent aux plus grosses épreuves africaines. Dès l’arrivée, l’équipe nationale va partir en Australie aux Jeux du Commonwealth. Les Camerounais viennent souvent faire des stages en Europe où ils se comportent bien lors des compétitions. C’est avec toutes ces choses qu’ils vont progresser. Mais, il faut aussi saluer la grande volonté du président Claude Bernard Messy de s’offrir au cyclisme camerounais à qui il donne sans compter. Je crois que les coureurs qui ont d’excellents résultats vont progresser encore.
Qu’est ce qui vous aura marqué dans la course de cette année ?
Il y a deux équipes qui semblent au-dessus du lot. D’abord, l’équipe turque de Brisaspor qui a remporté cinq étapes sur sept, mais aussi celle d’Egypte qui est toujours présente avec cinq de ses six coureurs dans le classement des neuf premiers. C’est dire que c’est une équipe très homogène, sur laquelle il faudra compter la semaine prochaine. Nous aurons un très beau duel entre les deux équipes, de Bafang à Yaoundé.
Et les Camerounais alors ?
Il leur aura manqué la compétition dans les jambes. Il faut qu’ils continuent à sortir du pays pour aller affronter les meilleurs. Les équipes européennes sont en compétition de manière permanente. Les Egyptiens viennent d’achever leur Tour. Petit à petit, les cyclistes camerounais vont combler ce retard. Ils vont franchir un très beau pallier, il faut qu’ils continuent dans ce sens. Nous incitons le public camerounais à venir chaque jour plus nombreux sur les routes du Tour. En particulier, on leur donne rendez-vous, le vendredi 10 mars à l’arrivée, à Yaoundé, au boulevard du 20 mai. Moi qui ai la chance de faire plusieurs Tours africains, je crois qu’au Cameroun, on a la ferveur populaire la plus importante. Que cela continue.
Par Interview réalisée à Kribi par Sandeau Nlomtiti
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