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Lions seniors : les étrangers ont la cote (11.10.2006)
Les techniciens expatriés ont toujours bénéficié de la confiance des milieux du football national.
Le débat revient en permanence. Faut-il un entraîneur camerounais ou étranger sur le banc de touche des Lions Indomptables ? A l’observation, il semble que jusqu’ici les entraîneurs étrangers ont toujours eu plus de grâce aux yeux des responsables sportifs camerounais. Ainsi l’équipe nationale fanion du Cameroun a déjà été dirigée par des techniciens étrangers de différentes nationalités, allemande, française, yougoslave, portugaise et actuellement, néerlandaise. Pendant longtemps, ces techniciens ont bénéficié d’un préjugé favorable lié à l’avance que l’Occident principalement a sur le Cameroun en matière d’organisation du football. On leur concède a priori une meilleure connaissance de l’environnement du football international. Et qu’importe que pour la plupart, ils découvrent le Cameroun le jour de la signature de leur contrat. Le football, ils connaissent, pense-t-on généralement. En sus, dans un contexte où le public est très exigeant, parfois hargneux, ils apparaissent également comme le moindre risque, lorsque les choses tournent mal. Dans ces cas-là, la pire des sanctions pour eux, est de faire leurs valises et de rentrer dans leur pays. Pour les techniciens du terroir, les choses ne seraient pas si simples. Il y a quelque temps, on a même assisté à des attaques physiques d’un sélectionneur national à cause de la mauvaise prestation des Lions Indomptables.
C’est donc cet ensemble de raisons qui, jusqu’ici, a fait pencher la balance en faveur des techniciens expatriés, dont on veut tirer
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lemaximum pour parvenir au sommet, comme leurs pays respectifs, ont pu parfois le faire. Toujours est-il que des techniciens camerounais, ont essayé tant bien que mal de faire reconnaître leurs compétences. On leur a ainsi confié la direction de l’équipe nationale fanion du Cameroun, à un moment donné de l’histoire. Le premier de la liste fut Raymond Fobeté. Après lui, Jules Frédéric Nyongha est devenu le patron technique des Lions (CAN 1996) après plusieurs années d’assistanat. Jean Manga Onguéné a également présidé aux destinées de l’équipe nationale lors de la CAN de 1998 au Burkina Faso. Le dernier camerounais a avoir dirigé pleinement l’équipe nationale, c’est Akono Jean Paul en 2000-2001. Mais de façon générale, on n’a pas gardé des souvenirs impérissables du passage de ces fils du terroir à la tête des Lions Indomptables. Pour tout un ensemble de raisons, qui ne remettent pas en cause leur compétence, ils n’ont pas pu faire des résultats et leur bail à la tête des Lions a fait long feu.
Mais les mœurs évoluant, de plus en plus des voix se prononcent pour accorder plus de crédit aux nationaux. Et au-delà des responsabilités qu’on leur confierait, il est souhaitable de leur donner les mêmes facilités logistiques, voire financières pour travailler. Par ailleurs, le public devrait apprendre à se montrer plus indulgent vis-à-vis de ces techniciens qui pour certains ne demandent qu’à travailler avec un minimum de sérénité. Mais jusqu’ici, tout ceci demeure encore des vœux pieux. Et en attendant, les expatriés ont toujours le beau rôle, avec un rendement qui souffle le chaud et le froid.
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