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Face à face : Otto Pfister remporte son match contre la presse (29.01.2008)
L’entraîneur allemand a marqué des buts importants lors de la conférence de presse donnée hier. Mais seule une victoire mercredi contre le Soudan pourrait capitaliser cet acquis.
La confrontation était très courue. Décidée en dernière minute après plusieurs rendez-vous manqués, la conférence de presse donnée hier (28 janvier 2008) au Georgia hôtel de Kumasi par le technicien allemand des Lions Indomptables a drainé une importante foule. La presse camerounaise et internationale tenait enfin une occasion pour faire parler Otto Pfister. Les sujets de préoccupation ne manquaient pas. Ses choix, le système de jeu, la performance globale de ses poulains et précisément la raclée subie face à l’Egypte, la suite de la compétition, etc., ont été évoqués. L’épreuve ne s’annonçait pas facile pour celui qui concentre depuis sa nomination (un peu surprise) en octobre dernier, les critiques les plus acerbes. Avec une verve troublante, Otto Pfister s’en est tiré avec une bonne mention.
Sans forcer son talent d’orateur, Otto Pfister s’est étendu volontiers sur des sujets tels la performance de ses joueurs face à l’Egypte. Il jure la main sur le cœur avoir tiré toutes les leçons qui s’imposent, même s’il tient à préciser que les joueurs alignés ce jour-là étaient ceux ayant démontré les meilleures dispositions au cours de la phase préparatoire. Marqué par cette contre-performance, l’entraîneur allemand n’a pas manqué de passer un véritable savon à ses poulains. “ N’oubliez pas que vous jouez votre avenir et votre crédibilité. La mienne avec ”, leur a-t-il dit en substance. Devant la presse, Otto Pfister se refuse néanmoins à enfoncer ses protégés. “ C’était un faux pas et on s’est
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bien repris par la suite ”, justifie-t-il.
Capitaliser l’acquis
De même, l’argument soulevé par la presse qui pense que la défense zambienne a facilité la tâche au Cameroun ne trouve pas de grâce aux yeux de l’Allemand. “ C’est le résultat du pressing que nous avons su exercer sur l’adversaire ”, explique-t-il, plutôt remonté. La question, visiblement, ne plaît pas à Otto Pfister. Il en profite pour effectuer un débordement contre cette presse impertinente. “Je ne sais pas si nous avons vu le même match ”, reproche-t-il. Conscient sans doute de s’être emporté, l’entraîneur “ mal aimé ” s’excuse presque d’être allé loin. “ Mais je réponds comme on me pose la question ”, dit-il.
Disert sur les lieux communs, le conférencier se referme devant les questions qui fâchent. Exemple. “ Nous convenons avec vous qu’il faut réajuster les choses au fur et à mesure. Quelles seraient à votre avis les faiblesses à corriger de cette équipe camerounaise au vu des deux matches disputés ? ” Réponse de Otto Pfister. “ Je ne vous le dirai pas ici. Les entraînements sont organisés à cet effet ”, élude-t-il, préférant prendre la presse à partie. “ Mais comme 50 pour cent des journalistes camerounais n’assistent pas aux entraînements, vous ne pouvez pas le savoir ”, reproche-t-il. Vieux routier de la scène continentale, Otto Pfister ne s’est pas du tout laissé impressionner par les médias au cours de ce premier véritable face à face. Il semble même avoir marqué quelques précieux points au passage. Mais il sait que seule une autre victoire mercredi contre le Soudan lui permettrait de les capitaliser, au risque de voir la tendance se renverser…
Par Honoré FOIMOUKOM A Kumasi
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