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Fin de match pour Guinness.Le brasseur ne prime plus le meilleur joueur de la finale. (08.01.2004)
L’on en est encore à s’interroger sur les raisons de l’absence désormais très perceptible de l’entreprise brassicole Guinness Cameroun SA, lors des dernières éditions de l’ascension du mont Cameroun à Buéa. Pendant près de deux décennies, la course sur le char des dieux a été " menée " par cette société qui en était le sponsor officiel. Toute l’organisation de cette ascension dont la réputation avait franchi depuis longtemps, les frontières nationales, reposait sur les moyens financiers et la logistique que cette entreprise mettait à la disposition du Mont Cameroon Rise. Cette année encore, la finale de la coupe du Cameroun de football que l’on aura attendue pendant bien de temps, et qui s’est finalement jouée le dimanche 28 décembre 2003 a elle aussi fait une dérogation à la tradition, celle de l’homme du match Guinness. Une habitude qui s’était pourtant ancrée dans les cérémonies qui entouraient depuis une vingtaine d’années la finale du Cameroun de football.
Le directeur général de Guinness Cameroun SA, M. Briand Johnson, a profité le mardi 6 janvier 2004 dernier, de la tenue de la première réunion pour l’année 2004 du Press Club Guinness, pour couper court " aux rumeurs " qui circulaient déjà au sujet de ce " désistement ". Pour lui, il s’agit d’une simple rupture avec la monotonie de la part de son entreprise qui se veut à tous égards " dynamique et non statique ". Guinness Cameroun a ainsi abordé un changement de cap, avec de nouvelles perspectives imposées par une vision plus adaptée au temps et à l’environnement socio-économique. " Il y a toujours un moment dans la vie où on a envie de changer, où on a envie de faire autre chose, surtout lorsque vingt ans durant, on a fait la même chose. C’est le cas aujourd’hui pour Guinness Cameroun et son initiative sur l’homme du match de la finale de la coupe du Cameroun de football ".
Il a donc expliqué que son entreprise s’est tournée vers un vaste projet communautaire, " le fonds Guinness pour les communautés ". Une initiative pour laquelle l’entreprise envisage de financer une dizaine de projets à caractère social dans quelques collectivités locales à travers l’ensemble du pays.
" Nous avons aussi projeté de nous occuper un peu plus de nos consommateurs à travers des jeux à l’issue desquels ils pourront gagner de nombreux lots. Surtout que ce sont eux qui financent les projets à travers leurs consommations ", a-t-il ajouté.
M. Johnson affirme avoir rencontré le ministre de la jeunesse et des sports, pour lui expliquer les raisons de l’abandon de l’homme du match Guinness, et la nouvelle option de son entreprise. " Je crois qu’il a été ravi de ce projet qui est une forme de lutte contre la pauvreté, et qui touche un large spectre de personnes nécessiteuses. Une dimension qui manquait à l’homme du match Guinness ", soulignait le Dg de Guinness Cameroun.
Mais au-delà de ces explications données par M. Briand Johnson, certains observateurs avaient déjà évoqué les charges de plus en plus lourdes que cette entreprise était obligée de supporter tant dans le cadre de la finale de la coupe du Cameroun de football, que dans les éditions de l’ascension du mont Cameroun. L’on avance donc que les exigences des hauts fonctionnaires du ministère de la jeunesse et des sports, ainsi que ceux de tous les autres ministères liés à l’organisation de ces évènements, avaient atteint un seuil de contrainte que l’entreprise n’était plus prête à supporter.
Ce qui explique son retrait de la scène, là où elle restait pourtant le plus en vue depuis plusieurs années. D’autres pensent d’ailleurs qu’il ne s’agit là que d’une stratégie marketing de la part de cette entreprise qui n’avait plus rien à tirer en terme de notoriété, de cet autre côté de la scène. C’est pour cela qu’elle se retourne vers un secteur plus en vue et plus humanitaire, qui touche directement les masses dans lesquelles elle recrute ses consommateurs. M. Johnson a cependant expliqué que son entreprise n’avait pas l’intension de déserter le monde du sport qu’elle a " supporté et soutenu " depuis belle lurette, mais simplement, il fallait " laisser la place aux autres ". D’autres
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sports (tel que le rugby qu’il affectionne particulièrement comme tout bon Anglais), pourront bientôt bénéficier du soutien de cette entreprise.
" par cette société qui en était le sponsor officiel. Toute l’organisation de cette ascension dont la réputation avait franchi depuis longtemps, les frontières nationales, reposait sur les moyens financiers et la logistique que cette entreprise mettait à la disposition du Mont Cameroon Rise. Cette année encore, la finale de la coupe du Cameroun de football que l’on aura attendue pendant bien de temps, et qui s’est finalement jouée le dimanche 28 décembre 2003 a elle aussi fait une dérogation à la tradition, celle de l’homme du match Guinness. Une habitude qui s’était pourtant ancrée dans les cérémonies qui entouraient depuis une vingtaine d’années la finale du Cameroun de football.
Le directeur général de Guinness Cameroun SA, M. Briand Johnson, a profité le mardi 6 janvier 2004 dernier, de la tenue de la première réunion pour l’année 2004 du Press Club Guinness, pour couper court " aux rumeurs " qui circulaient déjà au sujet de ce " désistement ". Pour lui, il s’agit d’une simple rupture avec la monotonie de la part de son entreprise qui se veut à tous égards " dynamique et non statique ". Guinness Cameroun a ainsi abordé un changement de cap, avec de nouvelles perspectives imposées par une vision plus adaptée au temps et à l’environnement socio-économique. " Il y a toujours un moment dans la vie où on a envie de changer, où on a envie de faire autre chose, surtout lorsque vingt ans durant, on a fait la même chose. C’est le cas aujourd’hui pour Guinness Cameroun et son initiative sur l’homme du match de la finale de la coupe du Cameroun de football ".
Il a donc expliqué que son entreprise s’est tournée vers un vaste projet communautaire, " le fonds Guinness pour les communautés ". Une initiative pour laquelle l’entreprise envisage de financer une dizaine de projets à caractère social dans quelques collectivités locales à travers l’ensemble du pays.
" Nous avons aussi projeté de nous occuper un peu plus de nos consommateurs à travers des jeux à l’issue desquels ils pourront gagner de nombreux lots. Surtout que ce sont eux qui financent les projets à travers leurs consommations ", a-t-il ajouté.
M. Johnson affirme avoir rencontré le ministre de la jeunesse et des sports, pour lui expliquer les raisons de l’abandon de l’homme du match Guinness, et la nouvelle option de son entreprise. " Je crois qu’il a été ravi de ce projet qui est une forme de lutte contre la pauvreté, et qui touche un large spectre de personnes nécessiteuses. Une dimension qui manquait à l’homme du match Guinness ", soulignait le Dg de Guinness Cameroun.
Mais au-delà de ces explications données par M. Briand Johnson, certains observateurs avaient déjà évoqué les charges de plus en plus lourdes que cette entreprise était obligée de supporter tant dans le cadre de la finale de la coupe du Cameroun de football, que dans les éditions de l’ascension du mont Cameroun. L’on avance donc que les exigences des hauts fonctionnaires du ministère de la jeunesse et des sports, ainsi que ceux de tous les autres ministères liés à l’organisation de ces évènements, avaient atteint un seuil de contrainte que l’entreprise n’était plus prête à supporter.
Ce qui explique son retrait de la scène, là où elle restait pourtant le plus en vue depuis plusieurs années. D’autres pensent d’ailleurs qu’il ne s’agit là que d’une stratégie marketing de la part de cette entreprise qui n’avait plus rien à tirer en terme de notoriété, de cet autre côté de la scène. C’est pour cela qu’elle se retourne vers un secteur plus en vue et plus humanitaire, qui touche directement les masses dans lesquelles elle recrute ses consommateurs. M. Johnson a cependant expliqué que son entreprise n’avait pas l’intension de déserter le monde du sport qu’elle a " supporté et soutenu " depuis belle lurette, mais simplement, il fallait " laisser la place aux autres ". D’autres sports (tel que le rugby qu’il affectionne particulièrement comme tout bon Anglais), pourront bientôt bénéficier du soutien de cette entreprise.
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