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Bye bye, Monastir . (12.02.2004)
E. Gustave Samnick, à Monastir
La dernière vague de la délégation officielle du Cameroun a quitté la Tunisie dans la nuit de mardi dernier.
Comme la centaine de passagers de Cameroon Airlines qui vont et viennent dans le hall de l’aéroport international Habib Bourguiba de Monastir ce 12 février tard dans la nuit, Blaise Etoa, chargé de la communication du ministère de la Culture à la Can 2004, était on ne peut plus heureux de quitter le froid glacial de Tunisie et d’aller retrouver la chaleur de son pays. Mais, il ne pouvait exprimer le regret d’avoir été plusieurs fois volé, ainsi que toute la délégation du ministère de la Culture, à Esplanade Hôtel, au cœur de la ville et à un jet de pierres du mausolée Bourguiba, où il s’étaient isolés pendant leur séjour alors que les autres groupes de Camerounais s’installer dans la zone touristique de Monastir ou quasiment à Sousse. "J’ai laissé beaucoup d’argent dans cette affaire. D’autres membres de la délégation aussi. On a appelé la police qui n’a rien fait", s’est-il lamenté. Il n’y a donc pas que les Lions indomptables qui ont reçu la visite de brigands pendant cette Can 2004, finalement bien amère pour les Camerounais vu le résultat sportif de leur équipe nationale.
Cependant, en quittant l’aéroport Bourguiba dans la nuit de mardi à mercredi (le décollage était prévu à 3h45), la plupart des citoyens camerounais que nous avons approchés ne disaient que le plus grand bien du pays dans lequel ils venaient de séjourner pendant deux semaines. La qualité des infrastructures de transport, le luxe à bon prix de la batterie d’hôtels, le charme du marché central appelé Medina auront
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marqué les esprits. Les jeunes danseuses de la troupe "Les filles de la forêt", trépignant d’énergie dans la hall de l’aéroport, ne cachaient leur bonheur d’avoir participé à cette aventure de la Can 2004.
On a entendu quelques éclats de voix dans les rangs de la délégation du ministère de la Jeunesse et des Sports, contrainte de payer une forte somme pour ses excédents de bagages. Les Lions indomptables étant pour la plupart déjà partis (quatre joueurs seulement, les trois gardiens Kameni, Kameni et Tignyemb, et le "Suisse" Atouba, ont pris ce vol Monastir-Yaoundé-Douala), la gestion du poids des grosses caisses contenant le matériel de l’équipe nationale s’est compliquée. Bien plus, certains membres de la délégation avaient fait des achats colossaux, des meubles, des appareils électroniques.
D’où cette sortie de Jean Paul Akono, quand il a été demandé que chaque membre de la délégation cotise pour le paiement des excédents de bagages : " il n’en est pas question. Que chacun paie pour ses bagages. Ne transformons pas en règle une mauvaise habitude. Déjà au Japon, à la Coupe du monde, nous étions ridicules en plein aéroport où l’on s’est cotisé toujours pour payer les extras de kilos. Je ne suis plus là !" S’il a parlé fort, le coach des Espoirs et superviseur des adversaires des Lions pour la Can 2004, n’était pas le seul à la penser. Selon Etienne Tamo, administrateur de la Fécafoot, la fédération avait pris soin d’enregistrer ses bagages avant et à part, donc n’était pas concerné par ces extras. Mais, comme d’habitude, la situation a fini par se décanter, et la délégation s’est envolée pour le Cameroun. La page de la Can 2004 est tournée.
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