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Point : Les bleus de la classe après douze journées (30.04.2007)
Centre professionnel de sport (Cps) de Bertoua, Centre technique de football (Cetef) et International Lion Ngoma d’Ebolowa essaient, chacun, de faire face à la dure réalité de l’élite.
I- International Ngoma, le seul lion de la bande
Dix-sept points à l’issue de son douzième match de D1, International Lion Ngoma se classe à la sixième place du classement général avec à son actif quatre victoires, cinq nuls et trois défaites. Le club du Sud a violé à dix reprises les filets de ses adversaires et concédé huit buts. Même si ces statistiques sont très loin d’affoler les compteurs, les poulains du président Nkoulou comptent à leur tableau de chasse, des victoires non négligeables tels Sahel de Maroua (battu deux zéro le 21 février) ; Tkc (21 points), l’actuel quatrième, tombé au stade municipal d’Ebolowa le 1er mars dernier (zéro contre un) ; Foudre (16 points) et septième au général ; et Mont-Cameroun, dauphin du leader avec 21 points. Malgré le faux pas devant Canon de Yaoundé lors de la onzième journée, International Lion Ngoma reste sur une bonne lancée : trois victoires au cours des quatre derniers matches. Après un début difficile, marqué par des défaites et des nuls, International Lion Ngoma semble avoir définitivement pris la mesure et le rythme de la compétition. Le déplacement de Dschang, lors de la prochaine journée va-t-il arrêter ce nouveau souffle ou alors le conforter ?
II- Cps de Bertoua, condamné avant même le départ ?
Dix-huitième et bon dernier de la classe, Centre professionnel de sport de Bertoua (anciennement d’Abong-Mbang), au contraire de son “ camarade ” de classe du Sud n’est vraiment jamais parti dans ce championnat de première division. En neuf cent quatre-vingt-dix (990) minutes de jeu (onze matches disputés), les poulains de Junior Essomba courent toujours après leur première victoire. Les cinq nuls enregistrés demeurent jusqu’ici le meilleur résultat acquis sur le terrain par cette équipe dont l’essentiel des joueurs provient de son centre de formation. Juste cinq points sur les trente-trois possibles, Cps se situe à … dix-sept longueurs du leader. Si l’équipe paie un lourd tribut à la conjonction malheureuse de (six) défaites et (cinq) nuls, elle doit surtout ses contre-performances à la jeunesse et l’inexpérience de son effectif et à la faiblesse structurelle du club. A moins d’un sursaut improbable, son sort semble définitivement plié. Tout au plus, peut-il espérer un maintien. Encore que même là, tout n’est pas dit. Huit
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pointsle séparent du premier non reléguable. Un fossé si on s’en tient aux résultats acquis sur le terrain par cette équipe depuis le début du championnat. L’issue de son douzième match ce jeudi contre Cotonsport, l’actuel leader, donnera une indication sur la capacité de l’unique représentant de l’Est à tenir son rang dans la cour des grands, en attendant l’expédition de Maroua face à Sahel local dans le cadre de la treizième étape.
III- Cetef, les querelles d’argent faussent le jeu
Deuxième sur la liste des reléguables, Cetef de Bonabéri pourrait se voir décerner la mention “ léger mieux ” par rapport à Cps. Après un début plutôt prometteur, le jeune premier semble être rentré dans les rangs. Tout avait pourtant bien démarré chez le club de la Rive Gauche du Wouri. Trois victoires dont un cinglant trois zéro infligé à Canon de Yaoundé, deux nuls et deux défaites dès les premiers matches, Victor Mayart Maboa Mandengué pouvait se bomber le torse, en entrevoyant l’avenir en rose. A ceux qui rappelaient les conditions ténébreuses de l’accession du club au sein de l’élite, Cetef semblait avoir choisi de répondre par ses résultats sur le terrain. Mais l’embellie n’ira pas plus loin.
Lors des ses cinq derniers matches, Cetef accumule les contre-performances : un nul (qui porte à trois son total) et quatre défaites finissent par le plonger dans la zone rouge des reléguables. Dilettantes et désinvoltes, les joueurs, déboussolés demeurent empruntés sur la pelouse. Incapables de continuer sur la lancée du départ, ils semblent résignés à subir l’adversité sans réagir. Ils subissent ainsi la Foudre à Akonolinga (1 but contre 4), neutralisent Union dans leur premier derby local au sein de l’élite, tombent à Foumban (0-1) et dans le deuxième derby local devant Astres et sombrent complètement face à Fovu qu’ils reçoivent au stade de la Réunification de Bépanda.
Pour expliquer la méforme, les langues se délient et parlent d’une crise interne entre les financiers Maboa Mandengue et le fondateur Nyambi Dindon. Au centre de la discorde, une histoire de retombées financières avec le partenaire belge. Ecartelés entre les deux parties, les joueurs, pris en otages, ont perdu leurs repères et la volonté de se battre. Conséquences : sur le terrain, les bons résultats des premiers jours tardent à suivre dans cette atmosphère délétère et pourrie par ces querelles d’argent. La situation pourrait profiter à Sable, son hôte de la treizième journée.
Par Frédéric BOUNGOU
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