|
|
Cameroun-Cyclisme - Tropicale Amissa Bongo: l’exemple qui vient du Gabon (16.01.2014)
Le tour cycliste international dénommé Amissa Bongo a démarré le 13 janvier dernier annonçant ainsi la saison mondiale 2014 du cyclisme par l’étape Bitam – Ebolowa, longue de 149.2 kilomètres
La première étape camerounaise de la course a connu la victoire de l’Espagnol, Luis Leon Sanchez de l’équipe Caja -Rural en 3 heures 32 minutes 25 tiers. Mais le maillot jaune, au bout de celle-ci est revenu à un autre Espagnol Garcia Egoitz de l’équipe Cofidis. Cette 9ème édition de la tropicale Amissa Bongo ouvre la saison mondiale de cyclisme 2014. Une lourde responsabilité pour les organisateurs qui ont à cœur de présenter aux yeux du monde du cyclisme, quelque chose de digeste. Une organisation minutieuse qui n’a rien à envier au légendaire Tour de France, permettant ainsi aux équipes professionnelles de préparer leur saison. Pour le cas de figure, six équipes professionnelles de haut niveau prennent part à l’épreuve devant neuf formations africaines pour un total de 83 coureurs. Une étape élaborée en stratégies d’équipes, ce qui a valu les premières places aux espagnols, Luis Leon Sanchez et Garcia Egoitz avec une différence d’horloge d’un tiers seulement. Le premier Camerounais, Tekou Damien arrivant en 27ème position pour un chronomètre de 3h51’05’’ et le premier Gabonais Nzoughe Gaël arrivant en 40ème position avec un chronomètre identique à celui du Camerounais.
Pour Adoum Garoua ministre camerounais du sport et de l’éducation physique, c’est une fierté pour le Cameroun d’accueillir la jeunesse africaine et mondiale à travers le vélo. Affirme-t-il, la tropicale Amissa Bongo n’a plus besoin d’une publicité, c’est un tour mondialement reconnu. Le privilège revient au Cameroun d’accueillir l’étape d’entame du tour, le vœu est qu’à l’issue, un Africain puisse être au podium. Fierté partagée par Ernest Onewin Walter, ministre délégué gabonais de l’éducation nationale, en charge de la culture, de la jeunesse et du sport, l’honneur revient aux deux chefs des Etats frères du Gabon et du Cameroun. La tropicale Amissa Bongo a une particularité de mettre dans une même épreuve, des équipes professionnelles et amateurs. Son vœu pour la suite de la compétition est que les Africains prennent le rythme, et améliorent leurs positions au classement général.
Mobilisation populaire
Le chef de projet François Njelé est stupéfait, lui qui a été le maître d’œuvre de l’organisation locale de cette
|
étape. Qu’en toute modestie, son pays doit copier ce qui est bien fait. Voir ce qui est bien fait et adapter à la réalité locale. Bref, il s’agit d’apprendre à faire comme eux. Côté mobilisation populaire, la délégation gabonaise ne regrette rien d’avoir choisi l’étape d’Ebolowa, ce que confirment les commissaires de l’Uci. Avis partagé par Odette Kingbo ancienne championne olympique d’athlétisme gabonais et secrétaire permanente de l’organisation du tour « la tropicale Amissa Bongo », elle dit s’être bien sentie avec l’étape d’Ebolowa.
A l’analyse, la force de la tropicale Amissa Bongo repose sur le désir des organisateurs d’abord à travailler ensemble pour un même objectif, dans le but de présenter quelque chose de souveraine aux yeux du monde. Ce qui voudrait dire qu’il faut penser l’organisation jusqu’aux moindres détails, y associer les meilleurs partenaires qui peuvent apporter un concours financier important. La Tropicale Amissa Bongo fait honneur au continent, que d’autres Etats imitent le bon exemple. La course se poursuit avec l’étape Awoma – Oyem en circuit pour une distance de 120 kilomètres ce jour et demain ce sera Ndjolé- Lambarené 133 kilomètres, ceci jusqu’au soir du 19 janvier prochain par l’étape Owendo- Libreville longue de 130 kilomètres. Nous croisons les doigts pour qu’un Africain puisse se hisser au sommet dans une étape au moins.
Focal: Pourquoi deuxième mais maillot jaune…
Selon le chef de projet, pour chaque course cycliste, l’Union cycliste internationale (Uci) définit des critères suivant l’itinéraire. Ainsi, ces délimitations dénommées points chauds constituent des petites épreuves internes sur l’itinéraire. Pour le cas de figure de la tropicale Amissa Bongo avec l’étape Bitam- Ebolowa longue de 149.2 kilomètres, il y avait 04 points chauds que les coureurs devaient traverser en sprint. Et aussi des points considérés comme plats. A chacune des articulations, il y a des points que le coureur engrange à la montée, à la descente ou sur l’itinéraire plat. C’est la somme de ces points totalisés par le coureur qui détermine son classement final. Pour le cas d’espèce, Luis Léon Sanchez remporte l’étape du jour en franchissant la ligne le premier, selon les commissaires de l’Uci. Garcia Egoitz de l’écurie Cofidis qui a enregistré le plus de points selon les critères de l’Uci porte le maillot jaune au classement général.
Jacques Pierre SEH
Le Messager
|
|
|
|
|
|
Hits: 4987 | lemessager.net
| | | Toutes les ( 0 ) Réactions
|
|
|
Pour réagir, vous devez être connecté. Enregistrez vous et connectez vous.
|
Première page
Toute l' actualité
|
|
|
|
|
| |
|