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Jeux Universitaires : Buea veut prendre sa revanche (21.04.2006)
Prés de 2000 athlètes attendus demain à l’ouverture de la 9e édition.
Dippah Kayessé à Buea
A quelques mètres de l’entrée principale de l’Université de Buea, impossible de ne pas remarquer la banderole jaune qui traverse Miles 17 Street Molyko, une des rues principales de la capitale de la province du Sud-Ouest. Soutenue de part et d’autre de la chaussée, cette banderole, renseigne sur la tenue de la 9e édition des jeux universitaires à Buea. Depuis quelques jours, l’université de Buea s’est transformée en vaste fourmilière ou chacun apporte sa contribution à la réussite de l’événement. Coups de pinceaux par ci, coups de marteau par-là afin de donner au village des jeux sa véritable physionomie. Dans l’enceinte de l’Université, de nombreuses flèches indiquent aux visiteurs et athlètes la direction à prendre, bureau des sports, centre médical, terrain de handball, basket…
A observer les uns et les autres dans leurs mouvements, à quelques heures du coup d’envoi des manifestations prévu demain samedi 22 avril, la pression reste perceptible sur les visages, malgré les discours. “Il n’y a aucune raison d’être inquiet, tout est prêt pour le démarrage des jeux. Les commissions procèdent aux derniers réglages”, explique d’un pas pressé, Cornelius Lambi, le recteur de l’institution, rencontré sur le perron du bâtiment administratif. “C’est l’occasion de célébrer l’étudiant camerounais, donc un moment de plaisir. Nous plaçons ces jeux sous le signe de la promotion et du renforcement de la solidarité inter- universitaire” a-t-il ajouté avant de disparaître.
C’est donc au total plus de 3000 athlètes et officiels attendus ces jours à l’Université de Buea. Un chiffre qui donne le tournis au comité local d’organisation qui reconnaît qu’il n’est pas facile pour la ville de Buea d’accueillir tant d’invités et de les loger décemment. Pour y remédier, athlètes et fans clubs seront repartis au centre de formation de Mount Cameroon à Muea et à l’école nationale d’administration pénitentiaire. Quant aux encadreurs techniques et officiels, une dizaine d’hôtels et
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d’auberges de qualité ont été réquisitionnés. “Tout comme, il a été demande aux étudiants de certaines mini cités de sous louer leur chambre à raison de 3000 Frs Cfa par jour”, a expliqué Gratien Atindogbe, membre du comité local d’organisation de temps en temps perturbé par les bruits des tondeuses de pelouse.
Réglages
En attendant le début des “hostilités”, le toilettage se poursuit sur les différentes aires de jeux, malheureusement sans abri contre les intempéries. “Le retard constaté est dû au problème financier, mais tout ira mieux”, rassure Jean Christian Mackongo, superviseur des travaux de réhabilitation des infrastructures sportives. De nouveaux anneaux pour les basketteurs, un nouveau fauteuil pour l’officiel de volley-ball…de la peinture pour délimiter les espaces de jeux sont déjà perceptibles. Sur certains stades, des lampes ont été installées afin de permettre la tenue des rencontres en nocturne. Faute de gymnase à l’université, celui du lycée bilingue de Buea va accueillir les épreuves de judo et karaté.
A titre de rappel, c’est la deuxième fois, après la 3e édition en 2000, que les Cop’s de Buea accueillent dans leurs installations les jeux. Outre les six universités d’Etat (Yaoundé I, Yaoundé II, Dschang, Ngaoundéré, Douala et Buea), les athlètes viendront aussi de : Université catholique d’Afrique centrale de Yaoundé, Institut national de la jeunesse et des sports, Institut africain d’informatique, Ecole supérieure des travaux publics et Ecole supérieure de gestion basée à Douala. C’est en principe ce jour que les premières délégations sont attendues à Buea. Pour des besoins d’acclimatation, celle de l’Ecole des travaux publics de Yaoundé est dans la capitale de la province du Sud-Ouest depuis près d’une semaine et peaufine sereinement sa mise au vert. Durant 8 jours, les athlètes de ces différents établissements vont s’affronter dans une douzaine de disciplines sportives. C’est la main sur la poitrine que athlètes et encadreurs locaux jurent de faire mieux qu’à l’édition précédente à Dschang où l’Université de Buea avait occupé le dernier rang.
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