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Coupe du monde 2010 : Ngando Pickett rêve de fortune (11.05.2010)
Écrit par Pierre Arnaud Ntchapda
Le grand supporter espère que l’exploitation de son image par la firme Puma lui permettra de gagner beaucoup d’argent. C’est le temps du rêve, de l’espoir, pour Henri Mouyébé alias « Ngando Pickett ». Le célèbre supporter « au gros caleçon vert-rouge-jaune » s’attend à recevoir bientôt de la société Puma beaucoup d’argent. Il en rêve depuis la semaine passée. Depuis que l’équipementier des Lions Indomptables du Cameroun, l’équipe chère à son cœur, a placardé dans Paris des affiches portant sa photo. Sans qu’un quelconque accord ou contrat l’ait uni à la firme allemande, il soutient qu’il va réclamer les droits que lui octroient l’exploitation de son image. «Comme on dit chez nous, Puma me met en haut aussi. J’ose espérer que les responsables de Puma savent ce qu’il faudra faire après. Je les attends », a-t-il laissé entendre dimanche dernier.
Pour rentrer dans ses droits, la célèbre mascotte des Lions Indomptables a fait appel à un certain Léo qu’il présente comme son «manager ». Ngando dit l’avoir chargé de réclamer son dû à Puma.
S’il recevait le pactole attendu, Ngando Pickett connaîtrait des moments d’intense joie. Une joie à l’image de celles que lui ont souvent procurées ses chers Lions Indomptables. Car, dit ce père de deux enfants, «après quinze ans de souffrance, quinze ans que je voyage partout, de gauche à droite, si cette fois-ci, Dieu a dit que j’ai déjà trop souffert, que c’est le moment où je dois aussi gagner quelque chose, c’est tant mieux pour moi ».
Ngando fait ainsi allusion à plusieurs campagnes de l’équipe nationale fanion du Cameroun, qu’il suit depuis 1984. L’ancien footballeur aujourd’hui âgé de 52 ans (il est né le 5 octobre 1958) soutient ensuite les Lions Indomptables aux éditions de Coupe d’Afrique des Nations de 1984 et 1998. Ce n’est qu’en 2000, à l’occasion de la Can organisée au Ghana et au Nigeria, qu’il tape dans l’œil du public et des médias. Le grand supporter du Caïman de Douala confie alors être parti du Cameroun pour le Ghana, en compagnie des neuf autres membres de son groupe, par route.
Sans moyens, il dort parfois à la belle étoile, mais repart avec la satisfaction d’avoir poussé son équipe à la victoire finale. Depuis, il a participé à d’autres expéditions du Cameroun. En souffrant moins. Il compte remettre ça à la prochaine Coupe du
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Monde. A la veille de cette importante échéance, Ngando se dit prêt, mais sollicite le soutien financier du ministère des Sports et de l’Education physique.
Ngando Pickett : « C’est le moment où je dois aussi gagner quelque chose »
La célèbre mascotte des Lions Indomptables dit n’avoir pas de contrat avec Puma.
Une de vos photos figure sur l’affiche de la campagne publicitaire que Puma vient de lancer à Paris en prélude à la prochaine Coupe du Monde de football. Cela veut-il dire que vous venez de décrocher un contrat avec cet équipementier?
(Il rit). C’est trop dire que de parler d’un contrat. Je n’ai jamais vu un responsable de Puma. Puma ne m’a jamais contacté. Selon ce que des gens résident Paris me disent, les photos que je reçois, c’est la campagne de Puma pour la Coupe du Monde Football. On m’a rapporté que les affiches sont placardées dans toute la ville de Paris.
Alors, content que Puma vous ait intégré dans sa campagne pour le Mondial?
Mais, c’est un honneur pour le Cameroun ! Ça fait rayonner mon pays à travers le monde. Tout le monde fait un peu plus attention au Cameroun. Comme on dit chez nous, Puma me met en haut aussi. J’ose espérer que les responsables de Puma savent ce qu’il faudra faire après. Je les attends.
Le fait que Puma ne vous ait pas contacté vous pose-t-il un problème ?
Je suis énormément gêné. Puisque mon image est partout, j’ai des droits sur mon image, sur ma personne. Je n’ai rien avec Puma. Puma n’a pas le droit de mettre ma photo, mon image en valeur, alors que moi-même je n’ai rien dit.
Quelles actions avez-vous initiées pour rentrer dans vos droits ?
Léo, mon manager sur place en Europe, s’occupe de cette affaire. C’est avec lui que j’en ai parlé. C’est lui qui me représentera. Je n’ai pas encore d’écho de son action, j’attends toujours. Après quinze ans de souffrance, quinze ans que je voyage partout, de gauche à droite, si, cette fois-ci, Dieu a dit que j’ai déjà trop souffert, que c’est le moment où je dois aussi gagner quelque chose, c’est tant mieux pour moi.
Comment préparez-vous votre participation à la prochaine Coupe du Monde de football ?
Très bien. Tout est déjà prêt. Nous n’attendons plus que les autorités, la tutelle qui nous épaule habituellement. C’est sur elle que nous comptons pour un appui financier.
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