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Athlétisme : retrouvailles africaines avant Athènes (14.07.2004)
L’élite de l’athlétisme africain se retrouve dès aujourd’hui au Congo, dans le cadre des XIVes championnats d’Afrique d’athlétisme. Le rendez-vous congolais boucle le cycle des compétitions d’athlétisme sur le continent, qui se sont multipliées au cours de la saison 2004. En effet, sous la houlette de la nouvelle équipe dirigeante de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA), l’Afrique a inauguré un circuit de meetings, la Pan african athletics meetings, calqué sur le modèle de la Golden League en Europe. Ces meetings qui se sont déroulés dans plusieurs capitales africaines ont permis aux athlètes les moins côtés du continent de pouvoir prendre part à des compétitions d’envergure internationale. Ce fut également l’occasion pour les Africains, grands pourvoyeurs de talents lors des meetings internationaux de démontrer leur expertise dans l’organisation des compétitions. Lancé à Dakar, le 3 avril 2004, le circuit qui a franchi allégrement les étapes de Bamako, Ouagadougou, Maurice, Yaoundé, Rabat et Alger, a connu son épilogue à Tunis le 25 juin dernier. A chacune de ces étapes, athlètes et organisateurs ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour offrir une image positive du continent.
A Brazzaville, il va falloir passer à l’étape supérieure. Les championnats d’Afrique qui se déroulent à un mois des Jeux olympiques d’Athènes sont un moment important de cette saison. Près de 400 athlètes représentant plus de 43 pays sur les 53 affiliés à la Confédération africaine d’athlétisme. Ils se tiennent quelques jours seulement après que la plupart des pays ont tenu leur championnat national et attribué les premiers tickets pour Athènes. Au Congo, nombreux sont les athlètes qui vont avoir droit à un sursis pour faire le
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voyage grec. Cela passe du reste, par des performances conformes aux minima requis par la fédération internationale d’athlétisme. Toujours est-il que si pour certains, les championnats d’Afrique offrent l’opportunité de se qualifier pour les Jeux olympiques, pour d’autres, c’est l’occasion de mieux peaufiner leur préparation avant Athènes. Mais au-delà, il est davantage question pour les Africains de se retrouver, de communier et de réaffirmer leur attachement et leur passion à un sport qui apporte de nombreux lauriers au continent.
Comme un symbole à Brazzaville, le vétéran namibien Frankie Fredericks, habitué des podiums mondiaux sera en piste pour briguer un énième titre continental. Il ne sera pas seul dans son cas. La reine incontestée du 800 m mondial, Maria De Lourdes Mutola sera également présente au Congo, tout comme le champion du monde du saut en hauteur 2003, le Sud-africain Jacques Freitag. A la préence de ces illustres compétiteurs, on peut ajouter celle du Kenyan, Charles Kamathi. Ce dernier avait enlevé l`or aux championnats du monde d`Edmonton au Canada, en 2001. Les Kenyans espèrent qu’il pourra se qualifier pour Athènes en brillant à Brazzaville. Néanmoins, on va déplorer l’absence de l’Ethiopien Kenenisa Bekele, détenteur des records du monde du 10000 m et du 5000 m. Il a décidé de rester en Ethiopie pour mieux se préparer pour Athènes. Hicham El Guerrouj, le prince du 1500 m quant à lui, sera absent pour cause de maladie. Il continue de soigner ses problèmes respiratoires qui le handicapent depuis quelques semaines, menaçant même sa participation aux Jeux olympiques. En tout état de cause, le rendez-vous de Brazzaville s’annonce très ouvert et l’Afrique pourrait bien révéler de nouveaux champions.
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