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Hamad Kalkaba Malboum : Brazza, c`était du bon . (17.08.2004)
Propos recueillis par Louisette Renée Thobi
Un an à la tête de la Confédération africaine d`athlétisme et le Camerounais est satifait des résultats obtenus.
La Caa a organisé ses Championnats d`Afrique sous votre ère. A la veille des JO, que peut-on retenir de cette compétition?
La première leçon que je retiens c`est qu`avec la volonté on peut réaliser de bons projets. Je reconnais qu`au moment où l`on attribuait les 14e Championnats d`Afrique au Congo, celle-ci a suscité beaucoup d`appréhensions sur le plan sécuritaire, sur la capacité du Congo à abriter de façon convenable cette compétition. Aujourd`hui, je me réjouis de l`implication de tous: les autorités politiques et sportives du Congo, la Confédération et l`association de l`expertise des pays amis développés en matière d`athlétisme. Cette somme d`efforts a conduit à la bonne organisation de cet évènement. C`est également vrai que beaucoup d`observateurs ont pensé qu`à quelques semaines des JO, il n`était pas possible de faire venir les meilleurs athlètes du continent. Cela a été démenti par la qualité des finales, même si l`on a noté l`absence de Mutola, El Guerrouj ou Kenenisa. La plupart des athlètes sélectionnés pour les JO étaient là, d`autres sont venus chercher leur minima de qualification à Brazzaville. Une dizaine de records des championnats a été battue, certaines finales étaient de niveau mondial?
A long terme, la Caa n`envisage-t-elle pas d`instaurer une prime de représentation à certains athlètes?
Nous savons que l`athlétisme est devenue professionnel, mais en Afrique, nous continuerons à organiser nos compétitions selon les traditions olympiques parce que nous n`avons pas les moyens. Nous n`avons pas encore de sponsors; jusqu`à présent nos revenus sont fournis par l`Iaaf qui vend au niveau mondial le programme de développement de l`athlétisme. Face à l`incertitude de nos moyens financiers, il n`est pas prudent de donner des primes de représentation avec la crainte de ne pas tenir le rythme. Pour l`instant, nous savourons le succès de cette compétition qui repose d`abord sur la participation des pays, venus en grand nombre, la qualité des athlètes, la
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qualité de l`organisation technique de la compétition, celle des infrastructures, celle de l`environnement administratif (hébergement, transport) et celle de la couverture médiatique. C`est la première fois que des championnats d`Afrique sont couverts avec des supports très professionnels; on a assisté à une retransmission en direct sur le plan national et un résumé quotidien au delà du Congo grâce à TV5 Afrique.
Vous avez mis sur pied les Panafrican Meetings. Quel bilan faites-vous de la première édition?
Nous en avions prévus douze et quatre seulement n`ont pas eu lieu. Le pourcentage de réussite est positif et pour la saison 2005, nous avons conservé les meetings traditionnels à raison de trois meeting par région, c`est-à-dire: au Nord Rabat-Alger et Tunis; à l`Ouest Dakar-Bamako et Ouagadougou; au Centre Ndjamena, Yaoundé et Brazzaville; à l`Est nous avons créé un nouveau circuit avec Kampala, Addis Abeba et Khartoum; au Sud, un nouveau circuit également au Botswana, en Namibie et au Zimbabwe; tout comme dans les Iles avec Seychelles, Maurice et Madagascar. Il est important que ce type de meeting d`un jour ait lieu pour permettre aux athlètes seniors ou espoirs d`une région de pouvoir s`exprimer sur le Continent et d`implanter en Afrique la culture de ces meeting que nous regardons seulement à la télévision. Ensuite, nous voulons appuyer les contributions des villes et des municipalités qui accueillent ces meetings pour qu`il y ait un lien direct entre la municipalité et l`évènement, et donner la possibilité à des pays qui progressent d`implanter davantage la culture de l`athlétisme (c`est le cas du Soudan, du Botswana, du Zimbabwe) et de cesser de marquer notre pays aux grandes nations telles que le Kenya, l`Afrique du Sud.
Quelles sont les perspectives immédiates de la CAA ?
La première est la participation des athlètes africains aux JO. Ce sera l`occasion pour le Continent d`évaluer notre potentiel à l`issue de la saison 2004. Notre tâche consistera aussi à réhabiliter notre siège à Dakar afin de donner une meilleure lisibilité à l`administration de la Confédération et de veiller à l`exécution de la planification des grandes compétitions.
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