Pionnier des portails web sportifs africains.En ligne depuis 2000 ...
|
| |
|
|
|
|
Blaise Re-Niof Mayam : Un bon niveau d’assimilation (22.08.2007)
L’Instructeur de la Fédération internationale de volley-ball vient d’animer un stage pour les entraîneurs de niveau I.
Propos recueillis par Priscille G. Moadougou
Pendant une semaine, du 14 au 21 août 2007, vous avez animé un stage pour les entraîneurs de niveau I. Quelles ont été les principales articulations dudit stage?
Il s’agissait d’un programme de la coopération de volley-ball initié par la Fédération internationale dans le cadre du développement du volley-ball dans le monde. Et en tant que instructeur international, la Fivb m’a demandé d’encadrer ce stage au Cameroun, où je le fais pour la première fois. En plus de ça, c’est un programme de coopération du volley-ball (Pcv) dédié aux entraîneurs de niveau I. Il y avait donc une partie théorique qui concernait la connaissance de la Fédération internationale de volley-ball, son développement dans le monde, l’entraînement, la séance d’entraînement, la programmation et la planification. En outre, on a mis l’accent sur les situations de jeu, l’arbitrage, la connaissance du règlement, les préventions des blessures et l’organisation du festival. Le plan pratique concernait la connaissance des habilités techniques en terme d’apprentissage et d’enseignement.
Vous êtes entraîneur national messieurs et instructeur international. Sur quels critères les stagiaires ont-ils été retenus ?
Il fallait être un ancien joueur, capable de former les autres. En plus, les stagiaires sont, pour la plupart, des étudiants à l’Institut national de la Jeunesse et des Sports (Injs), travaillant déjà dans les structures de formation de
|
base, comme spécialiste en volley-ball ou optionnaire de volley-ball. Ils sont donc revenus pour avoir d’autres connaissances en matière d’encadrement du volley-ball des jeunes.
Comment avez-vous trouvé le niveau des 30 stagiaires que vous avez encadré ?
Ils ont un bon niveau d’assimilation. Depuis que je suis instructeur à la Fédération internationale de volley-ball, c’est la première fois que je rencontre des stagiaires avec un aussi bon niveau. La preuve, le festival que nous avons organisé pour clôturer cette formation se déroule très bien. Il y a quatre équipes de filles, cinq de garçons et deux de minimes [garçons et filles], qui sont encadrés par les stagiaires. Je suis heureux de constater qu’ils appliquent tout ce que nous leur avons appris pendant cette semaine.
Pensez-vous qu’avec de tels formateurs, la qualité du volley-ball au niveau des clubs locaux s’améliorera ?
Il faudrait d’abord qu’il ait augmentation de la qualité de la formation de base des entraîneurs. La formation de base est le maillon faible du volley-ball camerounais. Nous pensons donc que ceux qui ont été formés pendant ce stage devront travailler dans les écoles de formation. C’est justement de cette manière qu’ils initieront les enfants aux différentes habiletés techniques. Les apprenants s’adapteront ainsi à l’évolution de la discipline sportive. Par ailleurs, la tenue de ce stage permettra au Cameroun de pouvoir organiser l’année prochaine un stage de niveau I sur le plan international. Avec le niveau que j’ai touché du doigt, je pense que ces stagiaires s’en sortiront lors du prochain stage.
|
|
|
|
|
|
Hits: 7235 | quotidienmutations.info
| | | Toutes les ( 0 ) Réactions
|
|
|
Pour réagir, vous devez être connecté. Enregistrez vous et connectez vous.
|
Première page
Toute l' actualité
|
|
|
|
|
| |
|
|
|
|
|
|