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Victor Bernard Fouletier : “ Nous voulons être honorablement présents en 2008 à Beijiing ” (17.02.2005)
A 70 ans bien aboutis, le président Victor Bernard Fouletier de la jeune fédération du Kung Fu Wushu et disciplines assimilées a voué 40 années de sa vie aux arts martiaux. Il jouit d’une expertise avérée dans le Kung Fu Wushu qu’il pratique de cœur et de corps depuis 1983. Cet art martial n’est plus pour lui un simple sport, mais toute une philosophie de vie.
Présentez nous l’état des lieux du Kung Fu Wushu au Cameroun?
Jusqu’à une époque la boxe chinoise, plus connue sous l’appellation du Kung Fu Wushu était dans l’inorganisation totale, pratiquement abandonnée à des mains inexpertes. Chacun faisait de son côté ce qu’il croyait être bon. C’était plus du théâtre que du Kung Fu Wushu, qui est un art traditionnel pur. Il n’y avait pas de structure pour mener cet art martial dans la même direction. Pour mettre fin à la grande pagaille, la désinvolture et l’amateurisme, nous avons déposé un dossier auprès des instances ministérielles compétentes. C’est ainsi que le 9 septembre 2004, nous avons obtenu une autorisation officielle pour gérer cette discipline sportive, qui est plus qu’un art martial, mieux, une philosophie.
Dans l’existence d’une fédération sportive, la mise sur pied des structures est extrêmement délicate et cela demande assez de temps. Or, les différents événements politiques qui ont occupé la scène, avec l’éclatement du ministère de tutelle et le changement d’homme, ne nous ont pas permis de mener à bien notre programme d’activité. Ceci étant, nous pensons qu’il faille mettre un point d’honneur sur la technique ; c’est très important et même urgent. Au sein de la fédération, nous sommes en train d’organiser la structure. Nous avons commencé de manière effective dans quatre province : le centre, le littoral,
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l’Ouest et le Sud. L’implantation dans les autres provinces se fera de manière progressive. Nous avons déjà mis en place l’expertise qu’il faut en terme de personnel. Le plus urgent consiste à structurer les différents démembrements. Sur le plan administratif, nous avons commencé l’inventaire des clubs et des associations. En ce moment, nous avons des responsables qui font le tour du pays avec pour mission d’affilier ces structures.
Quels sont les objectifs qui motivent votre fédération ?
Le premier est Africain. Celui de nous faire connaître et de bâtir un Kung Fu Wushu pur au Cameroun. Vous savez que cette discipline sportive a été homologuée par le président du comité international olympique (Cio), Antonio Samarange en 1999. Elle est devenue une discipline olympique en 2002, et en sera à sa première phase de démonstration pratique aux Jeux Olympiques de Bejiing en 2008. Nous avons des grandes ambitions de représenter honorablement le Cameroun à ce rendez-vous-là. Ce ne sera pas facile, certes, mais nous comptons sur la large autonomie que nous a accordée le ministre de tutelle. C’est vrai que le chemin est long dans la mesure où il nous manque beaucoup de choses en terme d’équipements, des armes blanches… Toutefois, dans quatre ans, nous devons être à Begin. Il ne faut donc pas que les Camerounais aillent y subir le ridicule, parce qu’ayant été encadrés et enseignés par des médiocres amateurs. Le pratiquant de Kung Fu Wushu que je suis, doit militer dans ce sens-là. Les arts martiaux et le Kung Fu m’ont beaucoup apporté, dans le sens de la compréhension de l’homme, de la maîtrise de soi et de l’environnement. Si vous maîtrisez l’environnement, vous maîtrisez vous-mêmes, vous n’avez plus une peur viscérale, vous êtes serein.
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