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Arts martiaux au Cameroun : Judo : de nouveaux hauts gradés (10.11.2005)
Bien que la Nuit des grands maîtres (Ngm) ait récemment avorté, les grades qui devaient être attribués à cette occasion-là ont été reconnus par la fédération. Mais, le malaise persiste.
La grave crise qui secoue actuellement la Fédération camerounaise de judo (Fécajudo), née à la suite de la non-tenue de la toute première des éditions de la manifestation dénommée Nuit des grands maîtres (Ngm), n’a pas empêché la reconnaissance, par la Fédération, des promotions en grades de nombre de pratiquants de la discipline. Un communiqué de presse (n°1) de la Fécajudo attribuant ces grades, signé de son premier vice-président Me Benoît Ondobo – celui qui est accusé par les judokas camerounais d’être à l’origine de l’échec de la dernière Ngm –, attribuant lesdits grades, “ après étude des monographies et participation aux différents stages de recyclage en katas ”, vient d’être rendu public.
A la lecture de ce communiqué, l’on constate que de nombreux pratiquants du judo au Cameroun ont vu leurs efforts être confirmés par le premier vice-président de la Fécajudo, après avis de l’Union africaine de judo (Uaj) dont les experts ont suivi les stages de recyclages des grands maîtres camerounais à Yaoundé, quelques jours avant la date à laquelle devait se dérouler la Ngm. “ A travers cette attribution des grades que beaucoup considèrent comme une opération de charme, Me Ondobo espère se dédouaner de l’échec de la Ngm auprès de ses pairs de la fédération, et sauver son avenir désormais compromis à la fédération ”, pense un judoka, membre de la ligue provinciale de judo du Littoral.
En effet, après l’échec de la Ngm, de nombreuses voix au sein de la Fédération se sont élevées pour exiger le départ de Me Benoît Ondobo du bureau
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directeur. Nombre de grands maîtres ont même, selon des sources dignes de foi, approché le président de la Fécajudo, Bertrand Magloire Mendouga, pour que le limogeage pur et simple de son premier vice-président soit prononcé. “ En ma qualité de président de la ligue du Littoral, l’une des plus importantes du triangle national, j’ai conseillé au président de la fédération de ne pas céder à la panique. Il n’y a pas le feu à la maison. En décembre lors du conseil d’administration, des solutions seront trouvées aux problèmes qui minent le judo ”, révèle Me Edouard Joseph Da Rosa.
C’est d’ailleurs, dans le cadre de l’apaisement, que Michel Mekeme, secrétaire général de la Fécajudo, a effectué une visite de travail à Douala le week-end dernier. Au cours de celle-ci, il a annoncé aux judokas du Littoral les dates ( 19 et 20 novembre) retenues pour la tenue du championnat national de cette discipline. Une programmation qu’on juge trop juste au Littoral. “ Pourquoi ne pas programmer ce championnat en décembre ? ” s’interroge un judoka qui pense qu’ils n’auront pas assez de temps pour se préparer et constituer une bonne équipe devant représenter la province du Littoral à ce championnat national prévu dans une dizaine de jours.
Plus que jamais, la fédération camerounaise de judo se trouve à la croisée des chemins. Entre sanctionner un vice-président jugé indélicat puis rendu responsable d’un raté historique par ses pairs et arrondir les angles afin de ne point attirer l’attention de l’opinion publique sur la gestion interne de la Fécajudo, la question reste entière. Ce n’est que la session du conseil d’administration ordinaire de décembre qui pourrait trouver une solution à ce problème.
Par Honoré FOIMOUKOM
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