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Du rififi dans le kalara : Tonnerre au bord de l’implosion (05.08.2005)
La tension est de nouveau perceptible dans les rangs des supporters du club de Mvog-Ada .
Tonnerre de Yaoundé traverse une très mauvaise passe dans le championnat d’élite de football. Au classement général, les Kalara boys occupent la seizième place sur les dix-huit clubs. Situation qui a dressé un groupe de supporters contre leur président, Antoine Essomba Eyenga. Le 2 août 2005, se joignant aux membres des comités provinciaux de soutien, supporters et sympathisants, les membres de la grande famille Mvog Ada Mengue’e : (Ahala, Afan Oyo, Mvog Ada, Ekoudou, Nsimeyong, Fed Mibang, Nlongkak, Messassi, Elig Omgba Nsi, Elig Essono, Bibébinseleg), ont écrit au président de Tkc sa os, lui demandant de “ convoquer vivement un congrès extraordinaire dans le respect des délais impartis ”, afin d’“ assurer le maintien du club en première division avec le concours et le soutien du plus grand nombre ; d’éviter les ombrages et le déshonneur d’une relégation certaine ”.
Pour ceux-ci, le rang qu’occupe leur équipe est la conséquence de sa mauvaise gestion par Antoine Depadoux Essomba Eyenga. Ils passent à une menace à peine voilée : “ faute par lui d’obtempérer au présent communiqué, écrivent-ils, dans les délais ci-dessus impartis, les signataires tireront d’un tel refus les avantages prévus par les statuts réglementant l’association TKC ”. C’est donc dire que la bataille est ouverte même si aucun délai, dans la correspondance en notre possession n’est indiqué.
Indifférence du président
De son côté, Essomba Eyenga reste imperturbable dans sa logique. Il n’entend pas confier les destinées du club “ aux gens qui ne parviendront pas à lui donner une réelle visibilité managériale puisqu’ils sont incapables, pour la majorité de ceux qui font trop de bruit là à pouvoir payer les primes d’entraînement de l’équipe féminine de football. Je ne pense pas que c’est
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l’équipe fanion qu’ils pourront soutenir. S’ils ont de l’argent, qu’ils l’apportent pour qu’ensemble on puisse gérer notre équipe ”, se défend-t-il. Après la rencontre de la 20ème journée contre Canon de Yaoundé et qui s’est soldée par la victoire du club le plus titré du Cameroun, certains supporters ont voulu en découdre définitivement avec Essomba Eyenga. Une réunion a même eu lieu le 26 juillet 2005 où le président du Comité Provincial du Tkc Centre, Sud et Est après la dite rencontre, a notifié le président de Tkc de ce qu’ils pensaient de l’avenir de leur équipe. Pour eux, dans cette bataille, les joueurs font preuve de détermination et d’un football de bonne facture. Seulement, les résultats tardent toujours à arriver. Ainsi, on parle “ des esprits ” qui n’accepteraient pas la présence de l’actuel président à la tête de l’équipe.
A ceux-là, Essomba Eyenga dit : “ s’ils ont des forces pour empêcher le club de gagner, pourquoi ne pas les utiliser afin que celui-ci gagne. D’ailleurs, je suis cartésien et ne crois pas à ces histoires ”.
On se souvient qu’en 2002, alors que le Tkc était engagé à la coupe de la CAF, certaines voix se sont élevées pour dire que : “ nous préférons que l’équipe perde si Essomba Eyenga reste à sa tête ou alors il meurt et le club gagne ”. Le résultat est connu. Après cette finale, une réelle bataille a été ouverte et elle a conduit à la co-présidence en 2003. En 2004, Essomba Eyenga s’est fait réélire à la tête du club où il détient un grand nombre d’actions. Depuis ce temps, le club traverse, malgré les apparences, une zone de turbulences.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que s’il y a un effet de foule face à Essomba Eyenga, personne ne veut véritablement l’affronter. En bloc, l’on écrit la lettre, fait des mouvements de foule, mais personne n’a le courage de la signer. De quoi faire rire
Par Sandeau Nlomtiti
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