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Lions indomptables : L’espoir malgré tout (14.02.2006)
Le jeu développé par les Lions indomptables permet d’espérer des lendemains meilleurs. A condition que…
L’équipe nationale de football du Cameroun était la meilleure de la compétition jouée du 20 janvier au 10 février 2006 au pays des Pharaons. Malgré son élimination en quarts de finale – les Lions indomptables ont été battus par les Eléphants de la Côte d’Ivoire 13 buts à 12 après une longue séance de tirs aux buts – de cet important rendez-vous du football africain. L’on a vu, dans la sélection nationale camerounaise qui a disputé cette 25ème édition de la coupe d’Afrique des nations (Can) de football remportée vendredi 10 février par l’Egypte face à la Côte d’Ivoire 4 buts à 2 après la séance des penalties au stade international du Caire, des péripéties palpitantes. A tous les compartiments. Avec trois victoires en trois matches pour neuf points sur neuf, les Lions indomptables se sont classés en tête de leur groupe à l’issue du premier tour au cours duquel ils ont encaissé seulement un but – sur penalty – et inscrit sept. De tous ces buts marqués par les poulains du technicien portugais Artur Jorge, cinq portent l’estampille de Samuel Eto’o Fils, auteur d’un triplé face aux Palancas negras d’Angola, et d’un but dans chacune des deux autres rencontres de poule, face au Togo et à la Rdc.
L’échec sur le fil en quart de finale ne saurait remettre en cause la très bonne impression laissée par les Lions indomptables dans cette compétition jouée au pays des Pharaons. “ C’est la toute première fois que je vois une équipe des Lions indomptables être aussi puissante. Même à notre époque, bien que nous gagnions, nous n’étions pas aussi puissants que l’équipe qui a pris part à cette 25ème Can en Egypte. Au cours de cette compétition, les Lions indomptables faisaient plusieurs passes ; près d’une quinzaine, de la défense à l’attaque. Ce qui n’était pas le cas à notre époque où, les défenseurs et les milieux de terrains faisaient au trop cinq passes et balançaient le ballon en attaque où nous faisions le reste. Aujourd’hui, les Lions ont un vrai fond de jeu et, je pense que s’ils continuent ainsi, nous ferons mal pendant les prochaines campagnes ”, déclare l’ambassadeur itinérant Albert Roger Milla. Ces propos de l’ex-Lion indomptable sont approuvés par nombre d’observateurs avertis du football qui pensent que Rigobert Song Bahanag et ses coéquipiers ont, au cours de cette Can, démontré aux uns et aux autres que le Cameroun reste la meilleure équipe du continent.
Préserver et améliorer
les acquis
“ L’équipe nationale de football du Cameroun que nous avons vue jouer au cours de cette 25ème Can est
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forte. Son absence au prochain Mondial en Allemagne est une véritable perte pour l’Afrique. Si elle continue ainsi, elle fera parler d’elle en bien dans les années à venir ”, confie Japhet Ndoram, l’ex-footballeur international tchadien rencontré au Caire. Un point de vue partagé par plusieurs vieilles gloires du football dont le Français Bernard Lama, le Franco-ivoirien Basile Boli, le Sénégalais Jules-François Bocandé et l’Ivoirien Alain Gouaméné approchés dans la capitale égyptienne par le reporter du quotidien Le Messager. A en croire les uns et les autres, les Lions indomptables ont, au cours de cette Can 2006, déroulé un jeu collectif de très bonne qualité, présenté une solidarité entre divers compartiments de l’équipe avec comme pièces maîtresses au niveau du milieu de terrain retrouvé, Alioum Saidou et Jean II Makoun qui ont ébloui la compétition par leurs talents. C’est d’ailleurs, judicieusement, que Alioum Saidou, sociétaire de Galatasaray en Turquie, fait partie du onze de la Can 2006 établi par Rfi.
Autre joueur camerounais faisant partie de ce onze entrant de la radio française, l’attaquant Samuel Eto’o Fils. Meilleur buteur de la Can avec cinq buts inscrits en trois matches, le sociétaire du Fc Barcelone a enfin, par son jeu, fait voir son leadership au sein de l’équipe nationale du Cameroun. Mention honorable pour le jeune André Stéphane Bikey qui, au poste de défenseur central, a valablement remplacé Raymond Kalla Nkongho. Le jeune Bikey, sociétaire du Locomotiv de Moscou, est d’ailleurs crédité d’un bon penalty pendant l’épreuve des tirs aux buts en quart de finale perdu face aux Eléphants de Côte d’Ivoire. En dehors de ces individualités, il y a lieu de reconnaître que, sur le plan collectif, les Lions Indomptables étaient dans leur assiette au cours de cette Can. Maintenant, il est question de préserver tous ces acquis. Et surtout de les améliorer pour ne plus tomber dans les travers qui ont été à l’origine de l’élimination des Lions Indomptables pour la prochaine coupe du monde de football.
Pour nombre de Camerounais interrogés par Le Messager, la préservation puis l’amélioration de ces acquis observés pendant la Can 2006 en Egypte passent par le limogeage du Portugais Artur Jorge et le recrutement d’un nouvel entraîneur. Un nouveau patron pour l’encadrement technique des Lions Indomptables, à qui l’on devra confier une mission précise. Celle-ci pourra être de deux ordres : 1-la qualification suivie de la victoire à la Can 2008 au Ghana, 2-la qualification suivie d’un parcours honorable à la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud.
Par Honoré FOIMOUKOM Envoyé spécial en Egypte
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