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09.05.2009
Otto Pfister: « Je vais injecter du sang neuf dans l’équipe »
Brice MBEZE, Cameroon Tribune
Otto Pfister, sélectionneur principal des Lions Indomptables.
Vous Venez d’effectuer une campagne de prospection en Europe, quels sont les résultats de cette mission ?
Après le match du 28 mars contre le Togo, je m’étais rendu en effet en Europe. J’ai vu un maximum de joueurs en France, aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne, en Turquie où j’ai trouvé Saidoum Alioum en pleine forme. Aux Pays-Bas, j’ai observé à trois reprises le jeune Enow Eyong de l’Ajax. Je crois que ces joueurs méritent d’être sélectionnés. Je pense également aux joueurs comme Nicolas Nkoulou, Sébastien Bassong. J’avais été très content du rendement du petit Alo’o Efoulou au Ghana. Je pense également à Boya de Grenoble parce que je cherche un attaquant axial. Timothée Atouba pourra également nous rejoindre. Je suis bien équipé en joueurs. Mais, pour ce qui est du cas de Bassong, il ne peut pas encore jouer pour le Cameroun à cause du problème de la double nationalité. Nous sommes en train de voir avec la Fécafoot ce qu’on peut faire. Une chose est sûre, je vais injecter du sang neuf dans l’équipe, même si je pense que l’équipe n’est pas vieille comme je l’entends. A part Song, Geremi et Eto’o qui ont déjà dépassé 25 ans, les autres joueurs ont moins de 25 ans.
Pensez-vous toujours à Achille Emana ?
Je pense à tout le monde. Je n’ai pas de problème avec Achille Emana. La porte de l’équipe lui est ouverte. Il sera probablement avec nous pour le prochain regroupement.
Au vu du jeu proposé au Ghana, beaucoup de personnes ne croient plus aux chances de qualification des Lions. Etes-vous de cet avis ?
Je ne panique pas. Nos chances sont 100% intactes. Il suffit de gagner nos cinq prochains matches et nous sommes qualifiés. Je suis bien dans ma tête. Je n’ai pas de pression. Le 7 juin, nous sommes condamnés à gagner.
Au retour de votre mission en Europe, vous avez trouvé de nouveaux collaborateurs. Quelle a été votre réaction ?
J’ai été surpris mais je ne recommente pas les décisions politiques. Avant, j’avais un adjoint. Maintenant, j’en ai trois. Ça ne me dérange pas. Quant aux attributions des uns et des autres, je vais faire tourner les rôles. Ce qui est sûr déjà, je désignerai un assistant à chaque journée pour observer nos adversaires pour rassembler les informations. Je garderai les deux autres pour les entraînements. C’est moi qui fixerai les thèmes des exercices. Je définis la philosophie générale du jeu. Mais, il faut positiver. Notre mot d’ordre est : « Tous au service de l’équipe. »
Comment le travail est-il organisé ?
Je suis le sélectionneur en chef. Je dois prendre mes responsabilités. Mais si l’un de mes collaborateurs me propose un nom, je ne vais pas fermer la porte. On va faire venir le joueur et le tester. Puis, on décidera ensemble. La composition de l’équipe sera arrêtée en toute collégialité. Mais dans un staff, un adjoint reste un adjoint.
B.M
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