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01.11.2006
Coupe du Cameroun de Billard : Myriam Kanikang entre dans la légende
Les finales se sont déroulées du 27 au 29 octobre dans un hôtel à Yaoundé. La province du Centre couronnée.
La détentrice du tout premier trophée de la coupe du Cameroun de Billard est connue. Il s’agit de Myriam Kanikang. Elle a remporté la finale en individuel dimanche dernier face à Pauline Ngodi, sur un score de 3 points à 0. Depuis la naissance de la Fédération camerounaise de billard, c’est la toute première fois que la coupe du Cameroun catégorie dame est organisée. Pour un premier essai, seule la province du Centre y était représentée. Selon les responsables de la Fecabi, c’est une question de niveau. Les joueuses des autres provinces n’ont pas le niveau requis.
Chez les messieurs, c’est par équipe que la compétition s’est déroulée. 16 équipes étaient présentes cette année, contre 8 l’an dernier. La province du Centre a profité de cette édition pour briser le signe indien. Pour la première fois, un club de la province du Centre a remporté cette prestigieuse compétition à l’échelle nationale. La perle club de Yaoundé a brisé l’habitude. Car, seuls les clubs des provinces de l’Ouest et du Sud-Ouest remportaient la finale de la coupe du Cameroun de Billard. Ce club a battu en finale, dimanche dernier, Bafoussam billard club par un score de 3 à 1.
Au total, 75 joueurs ont pris part à cette compétition. Du vendredi 27 au dimanche 29 octobre 2006. Les provinces du Centre, du Littoral, de l’Ouest, de l’Est, du Sud, du Sud ouest et du Nord ouest y étaient représentées. Comme à l’accoutumée, les organisateurs ont été confrontés au sempiternel problème de manque de moyens financiers.
C’est dans cette atmosphère de précarité que les billardiers camerounais évoluent au quotidien. Le manque d’infrastructures d’entraînements occasionne une prolifération des clubs de billard, évoluant en dehors des normes olympiques. Aussi, la prolifération desdits clubs est à l’origine de la non-professionnalisation des billardiers camerounais, dans la mesure où ils évoluent dans un cadre anormal. Pour éradiquer ce phénomène, les dirigeants de la Fécabi entendent mettre sur pied une réforme. “ Nous sommes en train de préparer une réforme au niveau de la fédération qui sera mise sur pied le moment venu. C’est un tournant décisif pour la vie de la Fécabi aussi bien au niveau technique, administratif, infrastructurel et financier. Les clubs qui ne répondent pas aux normes auront un moratoire pour se mettre à jour. Ceux qui ne le feront pas seront fermés ”, prévient Eugène Armand Ebene, secrétaire général de la Fécabi. Cette mesure, poursuit-il, “ contribuera également à mieux contrôler et à mieux suivre les billardiers camerounais ”.
Les billardiers camerounais n’ont pas jusqu’ici participé à une compétition sur le plan international. Faute de moyens. La Fécabi est pourtant membre permanent de la All african pool association (Aapa), et de la World pool billard association (Wpa).A en croire les techniciens du billard, les billardiers camerounais ne présentent pas un problème de niveau. C’est la conjoncture économique qui fait défaut. Les espoirs sont tout de même tournés vers l’édition 2007 de la coupe d’Afrique de cette discipline. Aussi, les billardiers camerounais comptent être présents à au moins une des coupes du monde de billard de l’an prochain.
Par Laure NGATSING
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