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25.06.2002
Les Coréens furieux contre les suspicions européennes
SEOUL
Les supporteurs de la sélection sud-coréenne de football sont furieux des suspicions ou accusations émanant d`Europe selon lesquelles leur équipe devrait sa qualification en demi-finale du Mondial au favoritisme dont auraient fait preuve les arbitres à son égard.
Ces rumeurs, tout comme les insinuations quant à la préparation physique des joueurs sud-coréens, ont amené la Fédération internationale (FIFA) à faire mardi des mises au point pour réaffirmer la probité des directeurs de jeu et la rigueur des contrôles antidopage.
Les succès de la Corée du Sud en huitième de finale contre l`Italie au but en or (1-0) puis en quart de finale aux tirs au but face à l`Espagne (0-0, 5/3) ont suscité une vague de protestation dans ces deux pays qui ont accusé les arbitres de les avoir volés et d`avoir offert la victoire aux Sud-Coréens.
Le soutien de la FIFA n`a pas calmé la colère des supporteurs qui, mardi, se rassemblaient dans les rues de Séoul en attendant l`heure (20h30/11h30 GMT de la demi-finale contre l`Allemagne au stade de la capitale.
Plusieurs promettaient de ne pas rester les bras croisés face à ces attaques.
Cybercampagne
"L`Espagne et l`Italie feraient bien de ne pas revenir trop vite en Corée. Leur attitude a été méprisable", estimait Kim Hyo-young, un lycéen de 18 ans, déjà en place devant un des écrans géants dressés en ville quelque 12 heures avant le coup d`envoi.
"Nous ne sommes pas des hooligans, nous rejetons la violence mais nous savons comment défendre la sélection coréenne", a-t-il averti.
Pour Kim Dyok-hyun, 17 ans, membre des Red Devils (Diables rouges), le fan club officiel de l`équipe nationale, l`accusation selon laquelle la Corée aurait été favorisée en tant que co-organisatrice du Mondial avec le Japon (éliminé en huitième de finale) ne tient pas: "Si les arbitres aident la Corée, pourquoi n`aurait-il pas aidé le Japon, argumente-t-il. Je pensais que les Européens avaient davantage d`esprit sportif".
"Les Coréens, nuance-t-il, aiment les Pays-Bas parce que c`est le pays natal de (l`entraîneur de la sélection) Guus Hiddink. Mais nous avons perdu tout respect pour les Italiens et les Espagnols".
Un responsable de site internet Lim Dong-won a prévenu que les pays européens pourraient être l`objet d`une cybercampagne: "Il y a déjà tout un tas de commentaires hostiles dans les forums de discussion sur le web. Ca peut très vite prendre de l`ampleur".
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Hits: 1 | Source:Yahoo | |
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