ACTUALITE |
13.01.2006
Léonie Paulette Etong : Une performance de vétéran
Elle vient d’être coptée au comité technique de l’Association mondiale des athlètes masters.
Bertille M. Bikoun
Depuis septembre dernier, le comité mondial de l’organisation technique et de la réglementation des championnats des athlètes vétérans en stade de la World masters athletics (Wma ou Association mondiale des athlètes masters) compte dans ses rangs une femme. Une africaine : la Camerounaise Léonie Paulette Etong. Celle-ci vient d’être officiellement confirmée comme membre de la nouvelle équipe dirigeante de l’association que préside l’Italien Cesare Beccalli. «Ce fut une grande surprise pour moi. Je sais que je travaille beaucoup. Mais, je ne savais pas que mes compétences allaient être reconnues aussi rapidement au niveau mondial», déclare-t-elle, sourire au coin des lèvres.
C’est dans l’indifférence des pouvoirs publics que Léonie Etong se rend à San Sebastian (Espagne) en septembre dernier, pour assister à l’assemblée générale élective de la Wma. A l’occasion, elle rencontre Cesare Beccalli. «Il voulait savoir si j’étais prête à travailler pour l’association. J’ai accepté parce que non seulement cela représentait un défi pour moi, mais aussi parce que je sortais d’une précédente rencontre [l’assemblée générale de l’Association des femmes anciennes athlètes qui a eu lieu le 23 août 2005 en Espagne] au cours de laquelle la responsable de l’association des femmes athlètes vétérans nous avait recommandé une plus grande implication dans les activités de la Wma».
Fondée le 9 août 1977 à Göteborg (Suède), la Wma est membre de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (Aifa). Elle a pour but «d’organiser, réglementer et gérer l’athlétisme pour les femmes âgées d’au moins 35 ans et les hommes âgés d’au moins 40 ans (ci-après appelés masters), de sanctionner les championnats du monde d’athlétisme master de la Wma et autres compétitions internationales d’athlétismes pour masters», entre autres.
Débuts
C’est en 1980 que Léonie Etong commence à fréquenter les pistes d’athlétisme, où elle s’aligne sur 100, 200 et le relais 4x100m. C’est d’ailleurs sur cette dernière distance qu’elle remporte, en 1986, sa première médaille d’or, lors des finales nationales à Douala. On l’a retrouvera sur les podiums jusqu’en 90 à chacune de ses sorties. Même si elle sera surclassée en 1987 par une Georgette Nkoma qui restera alors la n°1 nationale jusqu’à la fin de sa carrière. Quant à Léonie Etong, elle décide, en 1994, d’arpenter les circuits d’athlétisme, non plus comme athlète seniors, mais comme officiel technique de la Fédération camerounaise d’athlétisme (Fca).
En 2001, sa carrière administrative prend un véritable coup de fouet avec notamment la création de l’Association camerounaise des anciens athlètes du Cameroun qu’elle préside jusqu’à nos jours. Et un an plus tard, elle participe en tant qu’athlète au championnat d’Afrique des athlètes vétérans à l’Ile Maurice. Léonie Etong y revient auréolée d’une médaille d’or sur 200m et chargée d’une lourde responsabilité : l’organisation des compétitions d’athlètes vétérans en Afrique centrale pour le compte de l’Association continentale, Africa masters athletics (Ama), dont elle intègre par la même occasion le conseil d’administration. Mais c’est le nouveau membre du comité technique de la Wma que la Fca a présenté jeudi 15 décembre dernier à la presse et à de nombreux autres invités du monde sportif, dont le président du Comité national olympique et sportif camerounais (Cnosc), Hamad Kalkaba Malboum.
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