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14.06.2005
Judo : Les nouvelles ambitions de Fap
L’équipe des forces armées et police du Cameroun ( Fap) se donne un nouveau défi : former une jeunesse sportive dans le souci de la construction nationale.
Samedi 11 juin 2005, a eu lieu à la légion de gendarmerie du Centre, située en face du Lycée Général Leclerc, la cérémonie de passation de grades pour les judokas. Pour Nkoulou Mathurin, président des Fap judo, il était question d’épouser définitivement les idéaux de brassage dans la population. Surtout en ce moment où l’on vit, dit-il, une ère d’absence de repères. L’armée, par les idéaux du code moral de judo pense ainsi que cette discipline pourrait apporter un plus pour former les camerounais qui seront en adéquation avec la société de demain. C’est pour cette raison que la cérémonie du samedi, bien qu’ayant inclus les juniors et les seniors, avait un accent particulier sur les minimes.
Le nouveau choix de Fap est calqué sur ce qui se passe ailleurs. Dans certains pays africains, l’on a mis sur pied le concept de prytanée militaire. Ce sont des écoles dans lesquelles on inculque des idéaux de discipline, de savoir, un creuset dans lequel les enfants viennent chercher des pré-requis pour pouvoir être des adultes dont la société sera fière. C’était en somme le maître mot de cette cérémonie. Alors qu’on attendait vingt candidats, les organisateurs ont eu une soixantaine sous la main. Ce qui a montré le grand engagement des jeunes sportifs. Reste à savoir si cette initiative sera pérennisée. De son côté, Mathurin Nkoulou annonce que “ ce n’est que la première étape d’un long processus. Nous avons fait un essai mais en réalité, il y a différentes étapes. Nous voulons un peu sortir de l’ornière des grands discours. Nous voulons passer à la phase pratique pour que quelque chose bouge. Déjà, le judo est une grande famille. Ce qui a commencé aujourd’hui a d’ailleurs reçu l’onction de la fédération camerounaise de judo ”. Les différents postulants peuvent partir de toutes les équipes. Il ne s’agit pas d’être un enfant de militaire, mais camerounais tout court.
Par Sandeau NLOMTITI
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