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17.07.2002
Jean- Paul Akono: "Je n’ai aucun engagement avec la fédération tchadienne de football"
"Je n’ai aucun engagement avec la fédération tchadienne de football"
Jean- Paul Akono, ancien entraîneur des Lions indomptables apporte un éclairage sur son éventuel poste d’entraîneur de la sélection tchadienne.
Vos négociations avec la fédération tchadienne de football ont —elles évolué au cours des dernières heures ?
Je ne peux pas a priori parler d’évolution, puisque je reste moi-même encore surpris par cette annonce faite tant par les radios nationales qu’étrangères. Je suis d’autant plus surpris que cela fait quelques jours que j’étais en contact avec les responsables tchadiens de football. Les négociations antérieures que nous avons eues avant la coupe du monde, devaient se finaliser après celles-ci. J’ai été surpris de constater que ces contacts ont été mis à la connaissance du public alors que rien n’est encore finalisé. Il était question qu’après la coupe du monde, que je me rende à N’djamena afin que ces contacts aboutissent et pour qu’on arrive à la signature d’un contrat. Mais jusque-là rien n’a évolué. Je ne sais pas si c’est du côté de N’djamena qu’on a eu à ébruiter cette affaire. Je dis que pour le moment, je n’ai aucun engagement avec la fédération tchadienne de football.
Peut-on être mieux situé sur les négociations qui se sont déroulées à Yaoundé ?
Les dirigeants du football tchadien sont venus ici. C’était une délégation conduite par le secrétaire général et le trésorier de la fédération tchadienne de football. Nous avons arrêté un certain nombre de choses. Il était question qu’ils aillent étudier ces propositions à N’djamena. Je devais ensuite me rendre dans la capitale tchadienne par le biais d’un ticket de transport qu’ils devaient mettre à ma disposition.
Que prévoient les termes du contrat que vous deviez finaliser à N’djamena ?
Il n’est pas nécessaire que je vous les énumère ici. Ils ont eu certainement à dire un certain nombre de choses. Je l’avoue, je n’ai pas suivi ce que les radios ont annoncé. Mais semble-t-il, ils ont eu à faire connaître certains termes de ce contrat qui ne sont malheureusement pas exacts par rapport à ce que nous avons arrêté. Mais là n’est pas le problème.
Le fait que vous n’ayez pas obtenu jusqu’à présent une autorisation d’absence du ministre de la Jeunesse et des Sports constitue-t-il un obstacle à l’évolution des négociations ?
Je crois que l’obstacle n’est pas le fait de n’avoir pas encore obtenu une réponse de la part de mon ministre que j’ai rencontré effectivement et à qui j’ai adressé une demande d’autorisation d’absence. Ce sont les Tchadiens qui savent pourquoi la situation reste bloquée jusque-là.
Comment s’est opéré votre contact avec les Tchadiens ?
Comme je l’ai dit, ils sont venus au Cameroun me contacter par le biais de mon grand-frère et ami, Jean Manga Onguene. Ils se sont intéressés à moi, puisqu’ils recherchent un entraîneur capable de relancer leur football, et de leur remettre sur orbite au niveau des compétitions. Par rapport aux consignes que leur a données Manga Onguene, ils ont peut-être trouvé en moi l’homme de la situation. Ils ont été intéressés et le demeurent d’ailleurs. Mais ce qui reste étonnant, c’est ce ticket de transport qui tarde toujours à arriver.
De quoi s’occupe présentement Jean Paul Akono ?
Après avoir été occupé pendant la coupe du monde, je m’occupe présentement de ma famille. Pendant le Mondial, j’avais à superviser les adversaires des Lions indomptables. J’ai eu à travailler en étroite collaboration avec Schäfer. Maintenant que la coupe du monde est finie, j’attends ce que le Minjes et la Fécafoot organe technique du football au Cameroun, feront de moi.
Louis D. EDZIMBI
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