| |
| ACTUALITE |
28.09.2005
François Omam Biyick : "Les Lions doivent prendre leurs responsabilités"
François Omam Biyick, ancien Lion Indomptable.
Quels souvenirs vous rappellent le dernier match de qualification contre le Zimbabwe ?
Cette rencontre était un grand moment de tension et de pression. Trois années plus tôt, le Cameroun venait de laisser une bonne impression en Italie. Il fallait donc défendre notre réputation, car une non-qualification allait être mal vue et interprétée par nos compatriotes et l’ensemble des observateurs. Une équipe qui atteint les quarts de finale d’une coupe du monde et qui ne peut pas se qualifier pour la suivante, ce n’est pas bon pour son image. Lors de ce match, j’avais inscrit deux buts, mais je n’avais pas terminé le match. Je m’étais blessé. Cette rencontre marque également les débuts en sélection de Rigo (Song) et du regretté Foé.
Y a-t-il une méthode particulière pour aborder de telles rencontres ?
Non. Il n y a pas de recette miracle. Il faut continuer à se préparer dans de bonnes conditions. Il faut éviter de se mettre la pression. Les joueurs doivent rester solidaires, parce que l’équipe nationale est d’abord une famille. Il faut qu’ils se concentrent au maximum. Pendant le match, il faudra rester vigilant jusqu’au coup de sifflet final.
Etes vous confiant quand à l’issue du match Cameroun-Egypte ?
(Rires). Oui. Pourquoi pas ? Je pense que les Lions Indompotables ont réalisé le plus difficile en allant battre les Eléphants de Côte d’Ivoire à domicile. Maintenant, il faudra rester humble et garder les pieds sur terre car la qualification n’est pas encore acquise. Je suis persuadé que le coup est jouable dans la mesure où on joue à domicile, même si cela n’est pas toujours un avantage chez nous. Les Lions auront besoin de leur public. Il faudra qu’il les soutienne jusqu’au bout. Le groupe regorge de joueurs expérimentés tels que Rigo, Kalla, Wome voire Olembé et Eto’o qui ont déjà une grande expérience de pareilles rencontres. Ils doivent prendre leurs responsabilités.
On vous a presque perdu de vue, que devenez -vous ?
Je viens d’obtenir mon diplôme de deuxième degré. Je suis maintenant un entraîneur assermenté. Je vis entre le Mexique où je m’investis dans la formation et la France, plus précisément à Châteauroux où réside ma famille.
|
|
| Hits: 1 | Source:cameroon-tribune.cm | |
|
|
|
|
|
| |
|
|
|
|
