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L`Espagne se reprend bien (22.06.2010)
Emmenée par un grand David Villa, l`Espagne s`est bien repris de son revers initial en disposant facilement du Honduras (2-0). Pour la Roja, la qualification se jouera lors du dernier match face au Chili.
Espagne-Honduras 2-0
Espagne : Villa (18e, 51e)
Attendus au tournant après leur défaite face à la Suisse, les Espagnols se sont bien rachetés en profitant de la faiblesse du collectif hondurien pour afficher de belles dispositions. Imposant une grosse intensité d`entrée et développant son jeu habituel, la Roja déséquilibrait plutôt facilement le bloc hondurien. Villa trouvait la barre sur une frappe lointaine (7e), avant de dévisser complètement (14e). Acharné, le futur Barcelonais parvenait à trouver la faille au bout d`un superbe raid où il effaçait trois joueurs avant d`ajuster Valladares d`une merveille de frappe enroulée (1-0, 18e). Villa affichait toute sa verve, Torres, quant à lui, se montrait plus en difficulté. Pourtant en bonne position, El Nino manquait à deux reprises le cadre (33e, 34e) et semblait être la seule fausse note d`un premier acte plutôt bien abouti par la sélection espagnole.
Car le joueur de Liverpool se trouvait dans l`ombre de son partenaire Villa. L`ancien Valencian doublait en effet la mise dès la reprise sur une frappe légèrement déviée par Chavez (2-0, 51e). Le numéro 7 espagnol était même tout près du triplé mais il ne cadrait même pas un penalty obtenu par la Roja (63e). La Bicolor subissait inexorablement le fameux tiki-taka produit par la sélection de Del Bosque et ne trouvait pas les ressources physiques et techniques pour revenir dans la partie. L`Espagne pouvait dérouler mais ne corsait pas l`addition, la faute à Chavez, qui s`arrachait pour sauver sur sa ligne un essai de Fabregas (67e), et à Mendoza, qui sortait de nulle part pour contrer Villa, prêt à marquer (87e). L`Espagne s`est bel et bien rassurée et va jouer une véritable
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finale de groupe face au Chili vendredi soir…
Le joueur du match
Futur joueur de Barcelone, il risque de se régaler des passes de Xavi, Iniesta ou même Piqué, ses partenaires en sélection. Buteur aux statistiques impressionnantes, David Villa a remis l`Espagne dans le droit chemin. Positionné couloir gauche, cela ne lui a pas empêché d`inscrire deux buts, ce qui l`amène à 40 en 60 sélections. A seulement quatre unités de Raul, le recordman…
Tactique et coaching
Si Del Bosque n`a pas modifié son 4-3-3, il a changé quelques éléments. Exit Silva et Iniesta, ce dernier étant diminué, Torres et Navas en profitant pour être aligné aux côtés de Villa, décalé à gauche, en attaque. Cela a permis d`apporter plus de vivacité sur le front de l`attaque. Le sélectionneur a sorti Xavi à l`heure de jeu, sans doute pour le préserver, afin de faire entrer Fabregas. Puis Torres a payé son mauvais match et a dû céder sa place à Mata, ce qui a permis à Villa de retrouver l`axe. Enfin, Ramos, épuisé, a économisé ses forces dans le dernier quart d`heure, remplacé par Arbeloa. Côté hondurien, Rueda a tenté d`apporter plus de puissance avec l`entrée de Welcome puis plus de vivacité avec celle de Nunez. En vain…
On n`a pas aimé
La performance anonyme de Fernando Torres. Sur le banc face à la Suisse, Del Bosque a voulu l`intégrer dans le onze pour qu`il puisse montrer l`étendue de ses qualités. Mais perdu dans l`axe, il fut dans un bien mauvais soir, ne sachant comment se positionner par rapport à Villa et consorts. Ratant quelques occasions, il ne semble pas au meilleur de sa forme. Sa place de titulaire est plutôt menacée…
http://www.lefigaro.fr/football-mondial-2010/2010/06/21/02022-20100621ARTSPO00674-live-espagne-honduras.php
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