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Sélections nationales : L’expérience des anciennes gloires requises (17.04.2007)
Elles sont un certain nombre à avoir été nommé par le ministre des Sports dans plusieurs disciplines.
Bertille M. Bikoun
Trois ans après les derniers mouvements d’envergure similaire, le ministre des Sports et de l’Education physique Augustin Edjoa a procédé jeudi, 12 avril dernier, à un vaste mouvement au sein des associations sportives nationales. Dans cette décision du ministre des Sports portant nomination des directeurs techniques et entraîneurs nationaux, on remarque comme une volonté de rajeunissement de Augustin Edjoa. Il a nommé de nombreux jeunes, tout juste sortis de l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs) en 2006 pour certains et en 2005 pour la plupart. C’est le cas de Marthe Endale Saké et de Michelle Zembes Andele, respectivement entraîneur national adjoint de gymnastique artistique et de gymnastique rythmique dames, de Jean Théodore Owono Owono, entraîneur national de handball juniors ou de Lucas Bebey Songo, directeur technique national de natation.
Le Minsep a également fait appel à l’expertise des anciennes gloires et athlètes en préretraites. Et l’une des têtes emblématiques ici est le boxeur Martin Ndongo Ebanga. Le médaillé de bronze aux jeux Olympiques de 1984 à Los Angeles (Etats-Unis) assistera désormais Justin Tchwem, l’entraîneur de l’équipe nationale seniors messieurs. Il en est de même du cycliste Simon Ngopang ou du pongiste Viang Bengono, actuel n°1 national, appelés dans l’encadrement technique de leur discipline respective. Entraîneurs nationaux adjoints, ils ont tous la particularité de ne pas être des professeurs d’Eps, une pratique instituée en son temps par le ministre Bidoung Mpwatt, qui ne nommait que des produits sortis de l’Injs au poste de Dtn, entraîneurs nationaux et secrétaires généraux des fédérations.
C’est également dans cette institution que Augustin Edjoa a puisé pour nommer de nombreuses anciennes gloires et athlètes en préretraites, reconvertis dans l’encadrement. Perpetua Forsuh, que l’on a récemment vu courir sous les couleurs de Tonnerre handball dames et le maillot de la sélection nationale mettra sa longue expérience au profit de l’encadrement des Juniors, où elle assistera un autre handballeur, Jean Théodore Owono Owono. Samuel Rodrigue Manock, ancienne vedette de Minuh
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handball et sorti de l’Injs en 2006 devrait, pour sa part, encadrer les Cadets, puisqu’il y a été nommé entraîneur national. Il en est de même de Aline Esseng Abolo, promue entraîneur national adjoint Jeunes de judo. Ancienne judoka comme son père Emmanuel Abolo Biwolé (du Cnosc), elle est de la promotion 2005 de l’Injs. Guy Atangana Owona, qui a fait ses preuves comme joueur (Aes Sonel, Port VB) puis entraîneur (Mbalmayo Vb et Aes Sonel seniors messieurs) a été propulsé entraîneur national Cadets.
" Has been "
De nombreux techniciens ont été maintenus : David Matam Ndika (Dtn haltérophilie), Alain Tonyé (Dtn nanbudo), Alfred Bisso (Dtn rugby), Luc Bienvenu Binyame (Dtn lutte), Germain Ndzana (entraîneur national chargé des sprints)…; Plusieurs autre ont été mutés, à l’instar de Joseph Nane Eoné, qui part de la Dtn de volley-ball pour devenir entraîneur national des seniors dames. Parmi les départs, il est à noter ceux de Marius Mouthé au profit de André Betome Epoupa comme Dtn de handball, Guillaume Moutlen remplace la volleyeuse Belise Darwé qui officiait comme Dtn de tennis de table, Laurent Eka Nkodo, en conflit ouvert avec Ange Sama, cède sa place de Dtn à Michel Nkolo, jusque-là officiel de la Confédération africaine d’athlétisme…
L’affaire du sélectionneur national Arie Haan, pendante, et le match retour des Espoirs de dimanche dernier ont mis en veilleuse les nominations en football. Il n’en demeure pas moins que les propositions ont déjà été faites et arrêtées.
Et sauf modification de dernière minute, les changements à intervenir vont rester dans la même lignée que les autres. A savoir rajeunissement et confiance aux anciennes gloires. Compte tenu des prochaines échéances auxquelles le Cameroun prendra part, il ne fait aucun doute, les nouveaux hommes n’auront pas de répit : les Jeux africains se profilent à l’horizon. S’ils se qualifient, les footballeurs devront prendre part à la Can au Ghana en janvier-février 2008. Puis en août de la même année, place au plus grand rassemblement sportif mondial, les Jeux olympiques à Beijing. Le Cameroun ne peut prétendre faire des résultats ici et là que s’il y a un politique fiable de préparation qui est mise en place. Toutefois, celle-ci est tributaire des moyens qui seront mis à la disposition des encadreurs.
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