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Pour la Tunisie, l`affaire Santos est close (04.03.2004)
- L`affaire de l`attaquant tuniso-brésilien du FC Sochaux, Francileudo Silva Santos, qui a défrayé la chronique ces derniers jours, a connu un dénouement heureux à la satisfaction de toutes les parties, s`est félicité mardi la Fédération tunisienne de football.
Le week-end dernier, le président du club franc-comtois, Jean-Claude Plessis, avait déclaré que le joueur était suspecté d`avoir subi un traitement à base de produits prohibés, des corticoïdes, lors de la Coupe d`Afrique des nations (CAN) à laquelle il venait de participer avec l`équipe de Tunisie.
Sur la base de ces soupçons, il a été écarté de l`équipe de Sochaux pour les matches disputés contre l`Inter de Milan et Bastia. Le médecin de la sélection tunisienne, le Dr Hamed Kammoun, a précisé que les vérifications effectuées par le club sochalien auprès de laboratoires spécialisés français ont blanchi Santos, dont les urines ne
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comportaient pas de trace de corticoïdes, mais de corticostérone.
Les dirigeants sochaliens "nous ont appelé lundi pour nous confirmer l`hypothèse que nous avions évoquée initialement", a déclaré le Dr Kammoun à l`Associated Press.
Le praticien a expliqué avoir fait valoir dès le début que le corticostérone, qui existe naturellement à un faible taux dans les urines, peut augmenter pendant une période donnée dans certaines situations physiologiques du fait notamment de la fatigue, du stress ou de la prise de médicaments ordinaires tolérés. Par conséquent, cela n`a aucun rapport avec le dopage, a-t-il martelé.
Tout en déplorant la "précipitation" dont ont fait montre les dirigeants sochaliens, le médecin s`est déclaré heureux que, finalement, tout soit rentré dans l`ordre. "On est content que Santos va pouvoir reprendre sa place dans son club et c`est l`essentiel", s`est-il félicité.
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