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Can 2010 : Les Lions Indomptables gardent le moral haut (15.01.2010)
Jean-Bruno Tagne à Lubango
Au cours de leur séance d’entraînement hier à Lubango, tous ont considéré la défaite contre le Gabon comme un simple faux pas.
L’attitude de Samuel Eto’o et de ses coéquipiers hier à Lubango contrastait avec la tête qu’ils faisaient mercredi soir en sortant du stade Tundavala après avoir été surpris par les Panthères du Gabon (0-1). Sur la magnifique pelouse de Segnora De Monte situé juste derrière leur hôtel, tous les joueurs sont plutôt relax. Paul Le Guen et un des médecins de l’équipe supervisent une séance d’étirements réservée exclusivement aux joueurs ayant pris part au match de la veille contre le Gabon. Exceptés Idrissou et Eyong Enoh. Tous les autres joueurs suivent un entraînement intensif conduit par Yves Colleu. Ils se livrent entre eux une partie de football apparemment très engagée.
Alors que les autres joueurs continuent de s’étirer, Paul Le Guen se retire avec Alexandre Song et lui parle sans témoins, les yeux dans les yeux et la main posée sur son épaule. Le joueur d’Arsenal, malgré la défaite contre le Gabon, a été désigné homme du match. Un choix critiqué par de nombreuses personnes qui auraient plébiscité Didier Ovono, le gardien gabonais. Toujours est-il que Paul Le Guen est conscient de l’apport du jeune milieu de terrain dans l’animation de son équipe.
Samuel Eto’o, quant à lui, reste égal à lui-même. Très blagueur, il assure que les Lions Indomptables ne peuvent pas sortir au premier tour. « C’était juste un faux pas, les gars. Faites-nous confiance et rassurez les Camerounais. C’est vrai que le foot a ses réalités, mais nous avons tout ce qu’il faut pour gagner », lance-t-il très optimiste avant de courir rejoindre des agents de Puma venus réaliser un film.
Les Lions Indomptables vont continuer de travailler et de s’entraîner avant leur match contre la Zambie dimanche soir à Lubango. Une équipe zambienne qui a présenté un assez beau visage mercredi soir contre la Tunisie (1-1).
Les Lions Indomptables vont enchaîner des séances d’entraînement à raison d’une par jour jusqu’à dimanche. Ils savent qu’ils n’ont plus le droit à l’erreur. Mais pour Paul Le Guen, il n’est pas question de condamner certains joueurs de son équipe seulement sur un match. Ce qui signifie qu’il devrait encore faire confiance au
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gros des joueurs alignés contre le Gabon.
Réactions
Achille Emana : « Nous commençons mal pour bien terminer »
Comment vous-êtes vous réveillé ce matin ?
On s’est réveillé du mauvais pied. Il faut savoir réagir et surtout bien rebondir. Aujourd’hui c’est un jour où il faut essayer d’avancer.
Avez-vous reparlé de ce match contre le Gabon avec le coach ?
Pas du tout. Nous avons tout le temps pour ça. Pour l’instant, l’objectif est de se concentrer et de revenir aux choses plus simples.
Qu’est-ce qui n’a pas marché hier ?
Nous avons tout essayé. Nous avons eu le plus grand nombre de ballons. Nous n’avons pas su provoquer au bon moment. Mais je pense que tout n’est pas perdu. Il faut aussi savoir que dans toutes nos compétitions, nous commençons toujours mal pour bien terminer. Nous allons essayer d’élever le niveau.
Idriss Carlos Kameni : « Une défaite ne signifie pas la fin »
Comment vous-êtes réveillé ?
La nuit a été un peu plus longue et un peu plus difficile que d’habitude. Ce matin on se sent nettement mieux et un peu plus tranquille.
Sur ce but gabonais, on a cru que vous détournerez le ballon…
Oui. J’ai essayé ce que j’ai pu. Mais je n’y suis pas arrivé. Le but a été inscrit au moment où on s’attendait le moins. Mais je pense que tout n’est pas perdu. Une défaite ne signifie pas la fin.
Que pensez-vous de vos futurs adversaires ?
J’ai du respect pour tous les adversaires. Hier [mercredi, ndlr] ils ont fait un nul et nous avons encore nos cartes en main. Nous allons tout faire pour passer au second tour.
Dix ans que vous participez à la Can. Est-ce que vous avez la même motivation ?
Chaque fois c’est comme si c’était la première. Dans la vie, il faut se fixer des challenges et c’est ce qui nous permet d’avancer. C’est ma cinquième Can, mais j’ai l’impression de commencer comme Bédimo qui en est à sa première. Beaucoup d’envie et de motivation.
L’arrivée de Ndy Assembé vous oblige-t-elle à travailler un peu plus ?
Qu’il soit là ou pas, je bosse très dur. Depuis que je suis petit c’est comme ça. N’oubliez pas qu’avant lui il y a Souleymanou. C’est le travail qui m’amène à progresser. Sa venue ne change rien à ma manière de travailler. Je suis un footballeur professionnel
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