Cameroun-Gabon : Le Guen prêt pour la «bataille» de Libreville | Actualite sur camlions.com, Cameroun,Cameroon

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     Cameroun-Gabon : Le Guen prêt pour la «bataille» de Libreville (01.09.2009)







    C’est un homme souriant, détendu que C.T a rencontré hier en fin de matinée à l’hôtel Hilton. Deux minutes de négociations pour cette interview. Et le sélectionneur donne son accord, à la surprise du reporter et même de ses proches. Cela est connu de tous. Paul Le Guen n’aime pas donner les interviews individualisées. Pour C.T, il a donc accepté de présenter quelques lignes de son action et de son projet de jeu qui va être bonifié dès ce jour avec le début du stage préparatoire du match Gabon-Cameroun du 5 septembre 2009. Inflexible, Paul Le Guen qui dispose quasiment de tout son effectif a bousculé quelques habitudes au sein du groupe et autour de l’équipe. Le technicien reste néanmoins fidèle à sa ligne de conduite. Comme un général d’armée, le sélectionneur mobilise ses troupes pour la bataille de Libreville.



    Paul Le Guen, sélectionneur des Lions, fait le point.

    Quels enseignements tirez-vous du premier mois que vous venez de passer à la tête des Lions Indomptables ?

    J’ai appris sur le groupe, sur les joueurs, sur le potentiel de l’équipe. C’est ce que je souhaitais à travers le match amical Autriche-Cameroun (0-2). Pour moi, il était intéressant de voir un maximum de joueurs en situation. Je connaissais la plupart d’entre eux. J’ai découvert d’autres. J’ai avancé. Ça m’a donné des enseignements très intéressants dans le domaine tactique et de la vie de groupe.

    Vous avez pris tout le monde de court en décidant de retirer le brassard à Rigobert Song…

    Rigobert n’a pas été titularisé. Il fallait un autre capitaine. Ça été Samuel Eto’o. J’aviserai si je titularise Rigobert Song. Mais, je n’ai d’abord avisé personne sauf les intéressés. Ensuite Samuel Eto’o était capitaine parce que Rigobert Song ne jouait pas. Je n’ai pas à aviser qui que ce soit. C’est de ma responsabilité de faire ces choix-là. Je suis entraîneur. Je suis sélectionneur du pays. Je ne fais pas les choses pour qu’elles soient bien accueillies. Je fais les choses dans l’intérêt de l’équipe pour tenter d’avoir les meilleurs résultats possibles. Je le fais en respectant tout le








    monde. J’ai énormément du respect et d’admiration pour le parcours de Rigobert Song.

    Quel diagnostic faites-vous de cette équipe des Lions ?

    Elle a besoin de retrouver confiance. Ça c’est senti à travers le match contre l’Autriche. Le début a été difficile. Il y a eu quelques hésitations. On a réussi à avoir plus de confiance dès qu’on a eu le ballon dans nos pieds et à attaquer souvent. Ça s’est progressivement mis en place. Une équipe doit être sûre de sa force, de son potentiel. Tout ça existe. Il faut l’avoir à l’esprit.

    Je vais continuer dans ce sens-là. Le match contre l’Autriche m’a permis d’avancer dans la mise en place de l’organisation. C’est un système qui permet aux joueurs de bien s’exprimer. Je compte évidemment fonctionner avec un maximum de continuité.

    Avez-vous des appréhensions particulières par rapport à l’équipe gabonaise ?

    Il faut étudier l’adversaire. On a étudié leurs matches. On a regardé le match qu’ils ont livré au Maroc. On sait qu’ils ont des attaquants rapides. Il faudra s’en méfier. Il faut aussi s’appuyer sur ce qu’on sait faire, sur notre potentiel. On a aussi les moyens de les mettre en difficulté. Il faut respecter l’adversaire mais ne pas avoir peur de lui.

    Vous êtes en train de revoir l’organigramme de l’équipe. Ce qui signifie que vous êtes investi d’un certain nombre de pouvoirs.

    Ce sont mes choix. Un bon amalgame entre les gens que j’ai emmenés et ceux que j’ai trouvés sur place qui sont très compétents, prêts à aider le projet.

    Il se dit que vous êtes un entraîneur gâté, qui a tout ce qu’il demande. Vous confirmez ?

    Je ne demande pas grand-chose. Je demande du respect et la possibilité de faire mon travail le plus sereinement et de la façon professionnelle possible. Je suis exigeant. Je le suis aussi avec moi. Je pense que cette méthode a prouvé par le passé qu’elle pouvait réussir. Je vais m’y tenir.

    Vous promettez une victoire aux supporters des Lions ?

    Je ne promets rien. Je promets simplement de tout faire pour y arriver.


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