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Eto’o l’indomptable (02.08.2008)
Terre d’accueil du camerounais après en bref passage en France, Madrid pourrait bien être son nouveau port d’attache. Né à Nkon, il n’est pourtant pas venue jusque sur le vieux continent pour prendre des photos...
C’est en 1996, à l’âge de 15 ans que Samuel Eto’o débarque dans la capitale Espagnole. Oublié à l’aéroport, il intègre tout de même le centre de formation du Réal, la Castilla. Prêté à Leganes durant la saison 97/98, il inscrit 3 buts en 28 matchs de deuxième division. Retour à la Casa Blanca pour un séjour d’un an et demi. Il joue peu, très peu, seulement 6 matchs. Cependant il goûte au joyeux parfum de la Ligue de Champions.
Vamos à Majorque
Prêté en Janvier 2000 à Majorque, Luis Aragonès le prend sous son aile. Le petit oiseau prend alors son envol. 6 buts en 12 matchs, l’aventure est en marche. Six mois de bonheur qui lui permette enfin de montrer son talent. Définitivement acheté à l’été 2000 pour 7,2 millions d’euros, il marque de plus en plus de buts. 64 buts en 152 matchs et une Copa del Rey remporté en 2003 tel est son bilan dans les Baléares. Tout baigne pour lui puisque pendant cette période il gagne deux fois la CAN avec les lions camerounais.
Sur les tablettes de nombreux clubs, Samuel privilégie l’Espagne et la Liga qu’il connaît bien. Transféré pour 24 millions d’euros, le camerounais se venge en quelques sortes du traitement qu’il a reçu à Madrid en signant chez l’ennemi Catalan. Patron de l’attaque Blaugrana, il enfile les buts comme on enfile des perles. Pour sa première saison, Samuel marque la bagatelle de 28 buts toutes compétitions confondus. Mais 2006 est la grande année: Champion d’Espagne et Pichichi de la Liga, vainqueur de la Ligue des Champions, Eto’o et le Barça tutoient les sommets. Seulement sixième au classement du Ballon d’Or France Football, il ne pouvait rivaliser avec les Italiens champions du Monde. De plus absent de cette même Coupe du Monde allemande, Didier Drogba le supplante au Ballon d’Or Africain.
Mais au sommet, il y a toujours une descente pour retourner dans la vallée. Vallée synonyme de perte de la couronne nationale et blessures à répétition. Il ne joue que 22 matchs mais le talent est toujours là. Son ratio matchs/buts reste impressionnant: 0,55. La saison 2007/2008 tourne elle, au cauchemar. Blessé gravement à deux reprise, le Barça est comme lui:à la peine. Divergences de positions avec Ronaldinho qui n’est plus que l’ombre de lui-même, Rijkaard, and co. Les conflits d’ego
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pourrissent le Grand FCB. Le divorce prend forme...
Dégagez Senor Eto’o!
L’arrivée de Pep Guardi à la tête de l’équipe sone le glas pour le lion. Blessé dans son orgueil car poussé vers la sortie, il fait des appels du pieds aux merengues. Selon El Mundo Deportivo il aurait déclaré «Prenez-moi. S’il vous plaît, faites ce qu’il faut. Ce qui s’est passé est oublié, et j’ai désormais beaucoup d’amis dans cette équipe. Je serai très heureux de revenir». Guti et d’autres sont du même avis surtout si le Barça s’affaiblit! Cependant ces camarades catalans font preuve d’un peu de compassion et réclame la garde du joueur dans les rangs de l’équipe. Même le président Laporta s’y est mis c’est dire! Rien pourtant ne fait changer d’avis à ce diable de Guardiola qui ne veut plus entendre parler des Deco, Ronaldinho et donc Eto’o.
Un temps intéressé Arsène Wenger hésite devant les blessures d’un des meilleurs attaquants actuels. Il ne veut pas de Chelsea, et il est peu probable qu’il atterrisse à Lyon malgré les dernières déclarations de JMA. Dans l’Equipe, du 26/07 le président lyonnais nous dit que «S’il veut venir demain, Claude Puel sera ravi et on a la capacité pour le faire. » Du rêve à la réalité il n’y qu’un pas mais defois c’est un pas de géant. Eto’o rebondira mais surement pas en France malheureusement.
L’Ouzbékistan non merci même pour un sacré chèque alors ou va-t-il atterrir ce joyaux de 27 ans? ( s’il vous plait Monsieur Wenger faite le signer!!! )
Ces engagements contre le racisme
Joueur à fort caractère souvent targué d’individualisme, il croit en lui et possède un mental à toute épreuve. Loin de la langue de bois qui fleurit sur tous les terrains de France et de Navarre. Touché à maintes reprises par des actes racistes, très fréquents en Espagne ( ne vous enflammez pas les pros espagnols, il y en a aussi en Italie, en France et ailleurs...), l’épisode de Saragosse restera le plus dur. Voulant quitter la pelouse, il se résigne pourtant à rester malgré les pourritures qui bordent la pelouse. Il marquera puis fera le singe pour se moquer des toutes ces énergumènes. A l’instar d’un Thierry Henry ou d’autres il profite de sa notoriété pour faire passer un message de paix et de respect entre les peuples. Espérons qu’un jour notre société saura tuer ce fléau...
http://www.sportvox.fr/article.php3?id_article=21747
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Favourite son Eto´o is pride of Cup of Nations host city Douala 
