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Cameroun – Egypte : « Ce sera un match de sang ! » (25.01.2010)
Écrit par Jean-Bruno Tagne à Benguela
Déclaration faite par Samuel Eto’o Fils hier lors de la conférence de presse avant le match de ce soir à Benguela. Eliminés lors de la Coupe du Monde 2006 par l’Egypte, battus par ces mêmes Pharaons à deux reprises lors de la dernière Can au Ghana, les Lions Indomptables sont décidés à ne pas subir une quatrième raclée ce soir à Benguela...
contre les champions d’Afrique en titre. L’humiliation n’a que trop durée. « Il est temps que ça cesse », a martelé Samuel Eto’o Fils hier lors de la conférence de presse d’avant-match.
L’air nerveux et visiblement moins détendu que lors des autres conférences de presse, Samuel Eto’o Fils n’a pas fait d’économie sur les déclarations. Morceaux choisis : « Nous sommes fatigués d’être humiliés par les Egyptiens. Ce sera une affaire d’hommes, un match de sang. Ils nous ont battus deux fois, il n’y aura pas une troisième. Je donnerai tout ce que j’ai pour que les Lions Indomptables remportent cette rencontre. Tout ce que je souhaite, c’est que les arbitres soient à la hauteur ».
Le ton est ainsi donné par le capitaine des Lions Indomptables lui-même, pour le match très attendu de ce soir à Benguela, une espèce de remake de la finale de la dernière Can au Ghana, remportée par les Pharaons d’Egypte (1-0).
Au sujet de la sélection qui prendra part à cette rencontre, Paul Le Guen est restée fidèle à ses habitudes, gardant la primeur du Onze entrant à ses joueurs. Mais dans les propos du technicien français, on semble lire en filigrane qu’il pourrait ne pas reconduire l’équipe profondément modifiée qui a fait un match nul (2-2) contre la Tunisie, avec Gérémi Njitap, Rigobert Song et Achille Emana sur le banc de touche.
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Lorsque les journalistes lui parlent de révolution dans cette équipe qui a pris part au match contre la Tunisie, l’entraîneur des Lions préfère parler « d’évolution normale » de son équipe. Et de préciser que ceux qui n’ont pas joué contre la Tunisie n’ont pas été chassés de la sélection et pourraient de nouveau être titularisés contre l’Egypte ce soir. Ce qui serait une espèce de micmac difficile à expliquer. Mais, Paul Le Guen reste fidèle et conséquent : « j’observe, je regarde, j’apprécie, je décide et j’assume », aime-t-il répéter.
Le cas Idriss Carlos Kameni a été évoqué au cours de la conférence de presse. Le gardien des Lions Indomptables, depuis le début de la compétition, a pris cinq buts en trois matchs, dont trois dans les vingt premières minutes. Suffisant pour que les journalistes se demandent s’il n’y a pas lieu de donner la chance à d’autres. Là -dessus, Paul Le Guen a tranché. « Je garde ma confiance à Kameni. Il est le gardien N° 1, Souleymanou le N° 2 et Ndy Assembé le N° 3. C’est clair, net et précis », a-t-il martelé.
Du côté égyptien, l’on est avare en déclarations et introuvables. Difficile pour les journalistes camerounais d’assister à leur conférence de presse ou à leur séance d’entraînement. Les Pharaons cultivent le secret. Eux qui, depuis le début de cette Can angolaise confirment le statut d’hyper favoris. Ils ont fait un sans-faute lors du premier tour avec neuf points en trois matchs, sept buts marqués et un seul d’encaissé.
Avec six titres de champions d’Afrique, les Pharaons règnent sur le football continental avec une sélection constituée de nombreux joueurs évoluant dans le championnat local. Le coach, Hassan Shehata, un Egyptien pur sang, est en poste depuis 2001.
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