L’analyse : “Bana ba Cameroun, ba zalaki sorciers!” | Actualite sur camlions.com, Cameroun,Cameroon

  • 
    Pionnier des portails web sportifs africains.En ligne depuis 2000 ...

      
     Choisissez un Sport
     Choisissez une Catégorie
    Lionnes
    Lions seniors
     Choisissez un VIP
    Lions juniors
    Lions cadets
    Anciens lions



     L’analyse : “Bana ba Cameroun, ba zalaki sorciers!” (09.02.2008)







    Cette exclamation a été faite par les zaïrois après la victoire du Canon de Yaoundé au stade de Kinshasa devant le Bilima (3-0) à la coupe d’Afrique des clubs champions en 1980. Après le nul (2-2) au match aller à Yaoundé. Certainement que les Ghanéens pensent de même. Eux qui ont les souvenirs de la coupe d’Afrique des clubs champions remportés en 1965 à Kumasi par l’Oryx de Douala après avoir éliminé Hearts of Oak en demi-finale (2-1). Claude Leroy que le Cameroun gagne pour la deuxième fois (après 92 avec le Sénégal : 1-0) depuis son départ du Cameroun ne pense pas autrement.
    La confrontation Ghana – Cameroun est restée un match sans éclat comme on s’imaginait bien. Les deux équipes n’avaient jusqu’ici véritablement pas fait preuve d’un jeu rassurant après des débuts peu convaincants dans cette compétition. Elles ont essayé de monter en puissance au fil des matches. Bien sûr chacun dans son style. Les Black Stars n`ont jamais affiché une grande solidité et ont énormément dépendu de leur doublette Essien-Muntari. Malheureusement l’absence de Mensah a contraint Essien de rétrograder à l’axe central. Et l’équipe en a souffert. Il a manqué aux Blacks Stars dans son entre-jeu pour dynamiser son animation offensive. Par ailleurs, c`est à un Cameroun plein d’ambitions mais affichant toujours ses lacunes défensives qu’on a observé. Faisant preuve d’un jeu très prudent dans l’ensemble et qui a su exploiter avec merveille une contre-attaque bien menée pour trouver la faille.
    Conscient des enjeux, les Lions et les Black Stars ont joué dans le même registre, en accordant une importance








    primordiale aux résultats. La manière, si elle séduit et enthousiasme, ne fait pas gagner pour autant. Et ce que chacune des deux équipes a privilégié, c’est d’abord et par-dessus tout, la victoire. Autant que faire se peut, les Lions ont été présents lorsque c’était nécessaire et efficace quand il l’a fallu. Au finish, le Cameroun a fait valoir sa solidité mentale.
    Pour la manière, il a fallu attendre la deuxième demi-finale. Celle qui a opposé la Côte d’Ivoire et L’Egypte (1-4). Le remake de la finale de la Can. Les deux équipes ont fait preuve d’une animation de jeu attractive, une cohésion admirable et un jeu en mouvement efficace. Malgré sa constellation de stars, la Côte d’Ivoire qui avait les faveurs des pronostics et de l’assurance, mais un gardien fébrile jusqu’à preuve du contraire, en ont fait les frais. Pis, le gardien titulaire Barry sera contraint après blessure de céder sa place à son remplaçant Louboué à la 35ème minute. Mais alors mené par (0-1) contre le cour du jeu par l’Egypte. Un os sur lequel ils sont tombés.
    Quintuple vainqueur et détenteur de l’épreuve, les pharaons ont surpris par la transfiguration d’une équipe qui cherchait encore ses marques dans la phase éliminatoire de la Can. Et dont on ne vendait pas chère la peau. Ils ont des qualités techniques et un esprit d’équipe difficilement pris en défaut. En faisant parler son immense expérience, l`Egypte a démontré que si le talent individuel était ivoirien, le métier a été une arme essentielle pour les poulains de Shehata. Et la Côte d’Ivoire a craqué (1-4)



    Par Mathieu Nathanaël NJOG


    Hits: 13299 | lemessager.net  |  |  | Toutes les ( 0 ) Réactions