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Football D2 du Littoral : Dynamo de Douala : Hervé E. Nkom remporte la bataille ! (28.07.2006)
Dans l’affaire portant sur la situation juridique du club chéri de Nkongmondo à Douala, des clarifications ont été effectuées à la police judiciaire par la ligue provinciale.
“Je suis un président heureux. C’est avec joie que je constate que l’Etat du Cameroun a mis fin à une situation devant créer un désordre à l’ordre public. Convoquée à la division provinciale de la police judiciaire du Littoral (Dppjl), la ligue provinciale de football du Littoral, représentée par un de ses vice-présidents Charles Léa Eyoum et son secrétaire général Maurice Timeni, a reconnu que Dynamo de Douala est dirigée par le bureau exécutif que je dirige. Ce bureau exécutif est issu de l’assemblée générale de décembre 2003. Donc, c’est moi le président légal de Dynamo de Douala. Cette décision grandit la ligue provinciale de football du Littoral qui a reconnu avoir été induite en erreur par des gens qui se font passer pour des dirigeants de notre club chéri ”. Ces propos, tenus par Hervé Emmanuel Nkom dans la cour de la Dppjl à Bonanjo-Douala en fin de matinée hier, jeudi 28 juillet, sont confirmés par les dirigeants de la ligue qui venaient d’être reçus par le commissaire principal Ferdinand Ondoua Bille, chef de la Dppjl.
Ainsi s’achève – du moins au vu des textes réglementaires – le feuilleton Dynamo de Douala qui, depuis le début de cette semaine, est sur presque toutes les lèvres dans les milieux du football de la capitale économique. Tout est parti de l’arrestation, mardi 25 juillet, de Bernard Malabo, Alain Nyemb et Calvin Mahop respectivement présentés comme président, secrétaire général et entraîneur de la Dynamo de Douala depuis samedi 8 juillet. Ces derniers, qui ont passé près de 48 heures dans les cellules de la Dppjl avant d’être libérés, étaient accusés par Hervé Emmanuel Nkom, le véritable président des “ Bon ba Job ” de la capitale économique, “ de faux et usage de faux, d’usurpation de titre et de détention abusive des documents officiels du club ”. En effet, ces accusés qui ont été déboutés avaient, à l’insu de Hervé Emmanuel Nkom – il réside à Paris en France –, organisé, samedi 8 juillet, un congrès présenté comme étant l’“ Assemblée générale extraordinaire constitutive de la Dynamo de Douala ”. Des assises au cours desquelles un bureau exécutif et un conseil d’administration avaient été formés.
Un congrès, ce samedi 29 juillet
De retour au Cameroun, Hervé Emmanuel Nkom, informé de cette forfaiture, saisit par une requête, la ligue provinciale de football du Littoral.A cette dernière, il demande de se prononcer sur la situation juridique de Dynamo de Douala. Mais la ligue ne le fait
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malheureusement pas à temps. Ce qui le pousse alors, avec l’aval de ses conseils Mes Ngallè Miano et Bekima, à saisir la Dppjl. Celle-ci a réglé le litige en s’appuyant sur les clarifications faites par la ligue provinciale de football du Littoral qui, après enquête en son sein, a découvert que la requête de Hervé Emmanuel Nkom, par voie d’huissier, avait été bel et bien reçue par un de ses agents qui, on ne sait pas trop pourquoi, ne l’avait pas transmise à sa hiérarchie. Nombre de personnes proches de ce dossier pensent d’ailleurs que cet agent était de connivence avec les organisateurs de l’“Assemblée générale extraordinaire constitutive ” du samedi 8 juillet. Ces derniers étant, selon des sources dignes de foi, soutenus depuis les Etats-Unis par un certain Joseph Pierre Batamak dont les méthodes de fonctionnement ont régulièrement été décriées au sein de Dynamo de Douala.
Autre grande curiosité. Pourquoi les organisateurs des “ assises illégales ” du 8 juillet ont, pour une équipe mythique comme Dynamo de Douala créée dans les années 1940, retenu la dénomination “ Assemblée générale extraordinaire constitutive ” ? En clair, il s’agit là d’un acte de création d’une nouvelle équipe de football à Douala qui ne peut être affiliée directement en deuxième division comme ils l’ont fait, mais plutôt à la ligue après avoir reçu un agrément. Malheureusement cette procédure n’a pas été suivie. Bien plus, ils ont tenu leur réunion, révèle un proche de Hervé Emmanuel Nkom, “ malgré l’interdiction formulée par deux sous-préfets ici à Douala ”. Ceci est simplement, pensent nombre d’observateurs avertis, une preuve que les organisateurs de cette rencontre du 8 juillet étaient dans une logique d’exclusion de Hervé Emmanuel Nkom et son bureau, les derniers dirigeants régulièrement élus de Dynamo de Douala.
Rétabli dans ses droits à la tête de Dynamo de Douala par la ligue provinciale de football du Littoral et la Dppjl, Hervé Emmanuel Nkom qui ne cache pas sa satisfaction félicite les dirigeants de cette ligue et annonce, pour demain, samedi 29 juillet, une assemblée générale des “ Bon ba Job ” à la Cité-sic à Douala. Un congrès qui, pour lui, est celui de la réconciliation et du nouveau départ. Avec tous les membres, sympathisants et autres fans du club, toutes tendances confondues. L’autre souhait de Hervé Emmanuel Nkom est celui de voir être reprogrammés les matches du championnat provincial de football de deuxième division déjà joués par Dynamo de Douala avec comme dirigeants, les usurpateurs déboutés par la Dppjl et la ligue provinciale de football du Littoral.
Par Honoré FOIMOUKOM
Le 28-07-2006
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