Cameroun-Maroc : Un match qu`il faut gagner | Actualite sur camlions.com, Cameroun,Cameroon

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     Cameroun-Maroc : Un match qu`il faut gagner (05.06.2009)







    Brice MBEZE

    «Historique », « capital », « déterminant », « décisif », voilà quelques superlatifs utilisés pour qualifier le match Cameroun-Maroc de dimanche. Tous les vocables ont leur place. Le résultat final de cette rencontre justifiera son historicité. Cameroun-Maroc, c’est d’abord le match des battus. Les deux sélections ont perdu lors de la première journée de cette dernière phase des éliminatoires couplées CAN/ Coupe du monde 2010. Elles jouent donc leur avenir. Une défaite précipitera l’une des deux équipes dans la tourmente. Un match nul installera l’un et l’autre pays dans le doute. Le Cameroun et le Maroc totalisent neuf participations en phase finale de Coupe du monde. Cinq pour les Lions Indomptables. Quatre pour les Lions de l’Atlas.

    Plus que le Maroc, c’est davantage le Cameroun qui joue son honneur et sa crédibilité. Il évolue à domicile. Il occupe la première place des pays africains au classement FIFA. Samuel Eto’o, l’un des meilleurs footballeurs en activité dans le monde à l’heure actuelle est Camerounais. Une victoire n’ouvrira pas les portes de la Coupe du monde aux Lions. Elle ne sera pas une clé passe-partout. Mais un succès redonnera du moral et de la confiance à la sélection. Entre le 28 mars 2009, jour du match Togo-Cameroun (1-0) et ce 5 juin, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Le Cameroun s’est remis en question. Un « Collectif » d’entraîneurs nationaux dirigé par Thomas Nkono a été nommé. Otto Pfister, l’ancien sélectionneur, a démissionné. De








    nouveaux joueurs (Assou Ekotto, Eyong Enoh, Alo’o Efoulou) sont arrivés. Des anciens combattants ont été rappelés (Wome, Saïdou, Job, Mokaké). Comment créer donc l’osmose entre l’expérience et la jeunesse ? L’encadrement technique est-il réellement porté vers l’ouverture ? Toute la problématique du match de dimanche réside en, extension, sur cette équation jeunes-anciens et, en compréhension , sur la cohabitation dans le vestiaire des anciens et des nouveaux.

    Dans la configuration actuelle, la sagesse recommanderait de ne procéder ni à la rupture totale, ni à la révolution de palais, mais aux équilibres et aux savants dosages entre une vieille garde jalouse de ses prérogatives et une jeunesse ambitieuse. L’opinion est convaincue d’une chose : l’équipe nationale a besoin du sang neuf sur toutes les lignes. La liste des 18 joueurs inscrits sur la feuille de match et la communication du onze entrant donneront déjà une indication du cap du « Collectif ». Dimanche, les Lions ont toutes les raisons de gagner. Le soutien des pouvoirs publics est total. Celui du public ne fait l’ombre d’aucun doute. L’équipe elle-même respire le courage et le talent. C.T présente les enjeux de ce match capital. En quittant les Lions, Otto Pfister a laissé un curieux héritage à la postérité : la date du 7 juin. Alors qu’il officiait encore comme sélectionneur, il avait sollicité le report de ce match programmé dans un premier temps le 6 juin. Dans quarante-huit heures, cette date banale dans le calendrier peut se muer en date historique.


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