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Issa HAYATOU : Entretien - “ L’Afrique du Sud sera prête ” (27.07.2007)
Le président de la Confédération africaine de football (Cfa), porté à la tête du comité d’organisation de la coupe du monde 2010 par la Fédération internationale de football association (Fifa) donne son sentiment au terme de sa première descente dans les chantiers sud-africains.
Vous avez été récemment porté à la tête de la Commission d’organisation de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, comment avez-vous accueilli cette nomination ?
C’est un grand honneur qu’on a fait non seulement à ma personne mais à l’ensemble des dirigeants du football africain. Le fait de m’avoir nommé constitue une reconnaissance du football africain, de la valeur de ses dirigeants. Je tiens à remercier le président de la Fifa et le Comité exécutif qui ont bien voulu me porter à la tête de cette commission. Surtout le président de la Fifa qui m’a fait confiance, puisque le Comité exécutif n’a fait qu’entériner son choix. Tout cela m’amène à remercier mes collègues africains qui m’ont toujours facilité la tâche dans l’exercice de mes fonctions.
Tout ce que je peux demander aux uns et aux autres, c’est de nous resserrer les coudes pour pouvoir atteindre une organisation parfaite, digne de notre continent qui pourrait déboucher sur une finale de la Coupe du monde avec une équipe africaine et pourquoi pas la gagner. C’est un sentiment de fierté qui m’habite. Je ferais tout pour réussir.
Quelles sont vos priorités ?
Nous devons tout faire pour satisfaire d’abord ceux qui nous ont fait confiance. Ensuite la partie sud-africaine attend beaucoup de l’Afrique. La priorité, c’est le choix des objectifs à atteindre au niveau de cette organisation. Je pense que je trouverais toute l’expertise nécessaire auprès des autorités de la Fifa, des autorités sud-africaines et auprès de mes collègues africains pour qu’ensemble, nous puissions préparer cet évènement avec plus de sérieux.
Au-delà même du football, il va falloir se référer de temps en temps à nos patrons politiques. Ils pourront également nous apporter leur contribution, leur concours afin que l’Afrique toute entière puisse bénéficier de cette vaste organisation qu’est la Coupe du monde. Comme vous le savez, elle changera fondamentalement la physionomie économique de l’Afrique du Sud et la physionomie du
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football du continent africain. Tout ceci est très positif pour nous. Nous allons participer à toutes les décisions qui vont être prises. Il va falloir trouver toute l’expertise nécessaire au niveau des ressources humaines, au niveau des ressources financières et matérielles pour que l’Afrique brille de mille feux à l’occasion de cette Coupe du monde.
En tant que président de la Commission d’organisation, quels sont vos sentiments à l’issue de votre première visite des infrastructures faite en compagnie du président Blatter?
Nous avons eu le sentiment que l’Afrique du Sud sera prête. En dépit de toutes les allégations développées çà et là, l’Afrique du Sud a lancé un grand chantier. Nous avons vu le stade de Johannesburg qui va être transformé en un instrument moderne. Nous avons vu le chantier du stade de Cape Town. Il est également lancé et toutes les réformes envisagées pour les autres infrastructures. Tout ceci amène à être serein. J’ai eu l’occasion de me rendre compte du sérieux à travers le Conseil d’administration de 2010 auquel j’ai participé. Ils m’ont fait l’honneur de m’inviter à cette réunion du Board de l’Afrique du Sud. Nous avons vu les sujets abordés. M. Blatter était présent. La qualité des représentants des différentes couches de l’Afrique du Sud augure des lendemains meilleurs.
C’est un sentiment de fierté qui m’habite au lendemain de ma visite en Afrique du Sud. Tout a été recensé, tout a été pris en compte et je suis convaincu que l’Afrique du Sud organisera une Coupe du monde digne de ce nom. Le monde sera surpris de ce qu’il trouvera en Afrique du Sud à l’occasion de cette coupe du monde.
Au vu de la qualité des personnes qui siègent au comité d’organisation, comment entendez-vous mettre en place une synergie pour faire fonctionner la machine ?
La machine est déjà en route, parce que l’Afrique du Sud n’a ménagé aucun effort. Toutes les forces vives de ce pays ont été interpellées. Le vice-président de la République est venu présider le forum économique qui doit intervenir dans le processus de 2010. Il y a le ministre des Finances pour le volet financier, le ministre des Transports pour le volet transport, le représentant du chef de l’Etat…
Par Source : Cafonline.com (texte publié le 23 juillet 2007)
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