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Mi-parcours : Jean Lambert Nang se déchaîne (13.12.2006)
Ses rapports avec les journalistes, les interpoules, Arie Haan, etc.
Le directeur général de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Jean Lambert Nang, a donné une conférence de presse hier. C’était dans la salle des conférences de l’instance faîtière du football national. L’entretien a tourné essentiellement sur ses rapports avec les journalistes, les batailles internes au sein de la fédération, les problèmes liés aux Interpoules, la modernisation de la gestion de la fédération et la situation actuelle de l’entraîneur principal des Lions, le Néerlandais Arie Haan.
Parlant de ses rapports avec ses confrères, l’orateur a laissé entendre que “ ma pensée a été travestie. Je suis ici pour travailler. Les chiens aboieront et la caravane continuera. ” Dans un ton qui lui est propre, il a dit qu’il a “ été choisi parce qu’on connaît ma capacité à résister à toutes les pressions à commencer par celles de la fédération. ” Et de poursuivre, “ si j’échoue ici, ce sont les journalistes qui échoueront avec moi. Car l’on dira on a mis un journaliste à la direction générale de la Fécafoot et il n’a rien fait. ” Comme pour dire à ses “ confrères ”, “ soutenez-moi. ” Ce qui ne semble pas trouver l’adhésion de la presse qui entend faire son travail librement.
Empêcheurs de tourner en rond
A propos des batailles internes à la fédération, Jean Lambert Nang dit ne pas reconnaître ses adversaires. Parce qu’ils ne se déclarent pas de manière officielle. Toutefois, il n’a pas manqué d’indiquer que “ certaines personnes qui avaient l’habitude de se servir dans les caisses de la fédération sans rendre compte comme si c’était l’héritage familial ne peuvent pas me faire de cadeaux. J’ai sous-estimé la méchanceté des hommes. Si je n’étais un enfant de Dieu, j’aurais perdu le sommeil. ” Le protégé de Iya Mohammed laisse croire que s’il est tant combattu, c’est par ce qu’il “ a donné un grand coup de pied à la fourmilière. Je vais tordre le cou à tous les mafieux. ”
Parlant d’une autre poche de résistance, il a soulevé le problème du fichier central de la fédération.
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Pour ce cas, l’homme qui a suivi les décomptes du coup de cœur de 1994 a dit que certaines personnes ont les anciens réflexes les conduisant à trafiquer les licences, à changer les âges des joueurs et à attribuer la paternité de la formation des joueurs à leurs amis lorsque ceci rapporte des royalties.
Interpoules
Concernant l’affaire Tonnerre de Yaoundé – As Cetef et la Fécafoot, le journaliste fidèle à Iya Mohammed a laissé entendre que “ c’est un problème épineux qui semblait simple au départ. Nous acheminons vers une décision sportive. Nous nous sommes trompés de bonne foi. Le championnat se jouera à 16.” Mais qu’elle est la position finale de la fédération ? “ Il est trop tôt d’en parler. Il y a une réunion du Comité Exécutif le 18 décembre. Cette affaire nous a permis de constater qu’il est entretenu à la fédération une affaire de coup d’Etat. ” Sans rire, il a dit qu’ “ il y a les gens qui ne veulent pas appliquer les textes. Je n’ai pas encore donné un acte fort. Je ne fais qu’envoyer les messages pour indiquer que l’armée est debout. Ceux qui me combattent sont ceux-là même qui ont fait monter frauduleusement Olympique de Mvolyé en première division. ”
Affaire Arie Haan
Quant à ce qu’il faut considérer comme “ affaire Arie Haan ”, “ la Fécafoot n’a signé aucun contrat avec Arie Haan. La question doit être posée au Minsep. Je ne peux pas dire où se trouve M Arie Haan. Il a été choisi le 26 août. Il a fait deux matches officiels avec les Lions. Il avait reçu des instructions de la fédération de ne pas sortir. Il est parti sans dire quelque chose. Il n’a pas été d’accord pour livrer le moindre match amical. Alors que le Brésil et la France étaient disponibles. Lui, il veut jouer contre le Koweït et la Slovaquie.” Le directeur général a certainement oublié que c’est la fédération qui a donné une délégation de signature au Minsep. Et c’est encore elle qui a choisi cette perle rare. Durant toute la conférence, il était soutenu par David Mayebi, un des trois conseillers de Iya Mohammed, président de la fédération.
Par Sandeau Nlomtiti
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