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Jeux de la Francophonie : Une préparation à deux vitesses pour le Cameroun (07.11.2005)
Certaines disciplines sportives – à l’instar de l’athlétisme – entrent en stage bloqué préparatoire dans la capitale nigérienne dès le 28 novembre. D’autres disciplines (le football et la lutte) par contre restent dans l’incertitude quant au démarrage effectif de leur stage préparatoire à Garoua.
Niamey accueille le “prologue ” des jeux francophones dès le 28 novembre 2005. Le village des prochains jeux de la Francophonie connaîtra en effet une effervescence avant la lettre. Les premières délégations sportives, à l’invitation du comité d’organisation des jeux 2005, sont attendues à la fin du mois dans la capitale du Niger pour un stage d’acclimatation, aux relents de répétition générale. Le Cameroun fera partie de cette grande répétition générale. Trois disciplines sportives camerounaise seront à Niamey dès le 28 novembre. Il s’agit notamment de l’athlétisme, la boxe et le handball. Le football et la lutte quant à eux n’ont pas les mêmes faveurs du comité d’organisation. Ces deux dernières disciplines auront néanmoins leur stage d’acclimatation à Garoua, tous frais payés par les pouvoirs publics.
Les dates et les modalités d’organisation du stage de Garoua restent jusqu’ici inconnues. Il en est de même de la taille de la délégation camerounaise à ces jeux. Et pour cause, nul ne connaît jusqu’ici le montant exact de l’enveloppe financière allouée par les pouvoirs publics à cet événement sportif. D’où la langue de bois du secrétaire général du ministère des Sports et de l’éducation physique, vendredi dernier, à l’occasion de la deuxième réunion préparatoire de la participation camerounaise à cet événement sportif. Paul Hamadou est resté dubitatif sur
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l’essentiel des détails à caractères financiers telles que les primes des athlètes.
Athlétisme
Selon des indiscrétions, les effectifs de la délégation camerounaise à ces jeux seront réduits. L’athlétisme, par exemple, est crédité de douze places seulement. Certes, les jeux de Niamey sont placés sous le signe de la sobriété et la dignité. Mais, les objectifs économiques du Cameroun (atteinte du point d’achèvement de l’Initiative pays pauvres très endettés) ne permettent pas - à en croire l’autorité financière compétente - d’attendre une dotation financière substantielle de la part des pouvoirs publics. Le ministère de l’Economie et des finances n’a-t-il pas rejeté le premier devis proposé par les services du ministère des Sports et de l’éducation physique ? "J’attends de vous un budget réaliste", aurait répondu le ministre de l’Economie et des finances aux responsables du Minsep.
En attendant, les disciplines sportives camerounaises retenues tanguent dans l’incertitude quant aux modalités de la participation camerounaise à Niamey 2005. L’embarras est également de mise, notamment en athlétisme où une vingtaine d’athlètes ont réalisé les minima de la Francophonie. Les tests complémentaires de sélection, organisés le week-end dernier à Yaoundé à l’intention des finalistes des derniers championnats nationaux d’athlétisme, devraient élargir la liste à une trentaine d’athlètes participants. La fédération camerounaise d’athlétisme et les autres fédérations sportives retenues pourront-elles engager tous leurs athlètes sélectionnés ? Le suspense s’est installé. Les arbitrages du Minéfi et du Minsep sont attendus.
Par Thierry Ndong
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