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Revendications : La tentative de déstabilisation des clubs a échoué (08.02.2007)
Les clubs de première division désormais plus que soudés face à la Fécafoot, désignée, adversaire commun.
Les présidents de clubs réunis au sein de l’Association des clubs de première division (Acpd) sont repartis de Yaoundé la semaine dernière, unis et déterminés derrière un objectif commun : défendre les intérêts des clubs. “ Même Cotonsport ou encore les deux seuls clubs qui s’étaient retrouvés avec Jean Lambert Nang le lundi 29 janvier 2006 sont tous solidaires du communiqué final pris après la réunion avec l’émissaire de la Fifa ”, rappelle-t-on à l’Acpd. Convoqués par le directeur général de la Fécafoot, les présidents de clubs de première division boudent la réunion. Ils déniaient à J.L. Nang la compétence, d’initier une telle rencontre.
La suite de ce fiasco, une semaine agitée et le report du 48è championnat d’élite. Pourtant, le Dg de la Fécafoot, était bien décidé à donner le coup d’envoi du championnat d’élite, le 3 février dernier. Il y avait tout mis, y compris une tentative de déstabilisation, l’appât financier et même des menaces de forfait. C’est ainsi que mercredi 31 janvier déjà, les responsables de la Fécafoot se sont félicités de ce que douze clubs soient passés à la caisse la veille. Pour toucher les 4 millions Fcfa que le Dg avait “ unilatéralement ” décidé de remettre aux clubs en guise de premier acompte.
Pour certains membres de l’Acpd, ce comportement a été perçu comme une déclaration de guerre. L’unité de l’Acpd a été mise à rude épreuve. Justin Tagouh, le président de Bamboutos de Mbouda, solidaire au bureau de l’Acpd, était rageur : “ Si la Fécafoot croit nous fragiliser, alors, le championnat se jouera sans les six autres clubs ” lançait-il. L’Acpd avait en réaction saisi le ministre des Sports pour annoncer le blocage du 48è
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championnat et menacer d’évincer Iya Mohamed. Dans les coulisses, on parlait d’un championnat parallèle. Au final, le président de la Fécafoot, Iya Mohamed lui- même, hors du pays, avait joué la carte de l’apaisement. Ramant à contre courant du Dg, il donnera des instructions pour qu’un premier acompte de 5 millions Fcfa soit immédiatement remis à chaque club. Une partie de la subvention globale de 18 millions Fcfa alloués à chaque club. Soit 10 millions Fcfa comme apport de la Fécafoot et 8 millions Fcfa qui seraient issus des retombées du partenariat avec Mtn Cameroun.
Défaillances techniques
Michel Kamdem, le président de l’Acpd affirmait que “ les positions adoptées ont été prises de commun accord.” En tout cas, que l’Acpd était sortie plus solide de cette semaine de crise. Et que l’association entend désormais jouer son rôle d’interface, réclamant à être associée par les instances dirigeantes de la Fécafoot aux prises des décisions qui la concerne. “ Nous le réclamons tout le temps, l’émissaire de la Fifa l’a réitéré. Nous espérons que ce sera le cas cette année. Nous ne voulions plus être placés devant les faits accomplis. La Fécafoot se permettant de négocier avec les partenaires au nom des clubs. Comme ce fameux contrat de Mtn. ”
Le ton était donné avec les raisons utilisées par l’Acpd pour contraindre la Fécafoot au report du championnat. “ Nous n’avons pas demandé le report parce que les clubs n’étaient pas prêts, mais parce que nous avions relevé qu’il y avait des défaillances techniques au niveau de la Fécafoot. Elle voulait faire jouer les clubs avec les bordereaux en lieu et place des licences. Nous avons estimé qu’il fallait mettre fin à cet amateurisme ”, éclaire le Sg de l’Union de Douala.
Par Mathieu Nathanaël Njog
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