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Les « Kamer » de Libreville ont assuré (07.09.2009)
La communauté camerounaise de Libreville a bien joué le rôle du douzième homme.
Vendredi dernier, les Lions Indomptables sont arrivés à Libreville comme des super stars. Ils ont été accueillis par la forte colonie camerounaise comme des Seigneurs. L’ambassadeur du Cameroun au Gabon, Samuel Mvondo Ayolo, a battu le rappel des troupes. Les Gabonais, fair-play, ont même déroulé le tapis rouge à Samuel Eto’o et à Rigobert Song, les hommes les plus populaires de l’effectif. A la sortie de l’aéroport, une grappe humaine s’est agrippée au bus des Lions. La cérémonie d’accueil a néanmoins révélé une grosse défaillance : les dispositions de sécurité n’étaient pas réunies. Pas de forces de l’ordre, pas de motards pour escorter la délégation. A l’arrivée des joueurs à l’hôtel, on a même failli frôler l’émeute.
Heureusement, tout est rentré dans l’ordre quelques heures plus tard. Un cordon de sécurité a été dressé autour de l’établissement. Michel Zoah, ministre des Sports et de l’Education physique et Iya Mohammed, président de la Fécafoot qui pilotaient les opérations ont rapidement rectifié le tir. La machine s’est alors mise en place. Dans les rues, les « Librevillois » ne pronostiquaient qu’une victoire des Panthères. Les radios, les télés, les journaux gabonais étaient mobilisés derrière
Alain Giresse et ses poulains. L’union sacrée était en marche. Les visiteurs étaient cependant habités par les craintes des violences post-électorales. Au bout du compte, il y a eu plus de peur que de mal. Tout s’est bien passé. Libreville est une ville bien sécurisée. Dans l’organisation pratique du match, la Fédération gabonaise de football a bien géré les choses. Au départ, elle n’avait réservé que dix badges à toute la presse camerounaise. Le lendemain, elle fait accréditer tous les journalistes et photographes présents. Le stade Omar Bongo Ondimba a une tribune de presse où les journalistes sont plus ou moins confortablement installés. Ce que les journalistes visiteurs ont envié. L’ambiance a néanmoins culminé par moments. Un spectateur, furieux, a voulu « envahir » le stade. Il était remonté, comme certains supporters des Panthères, par ce qu’ils appelaient les erreurs du trio arbitral kenyan. Le 5 septembre 2009, c’est la journée du fair-play de la FIFA. Un message a d’ailleurs été lu par les deux capitaines au début du match. Au retour, les Lions ont été accueillis comme des héros. Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication, avait un mot d’encouragement pour tout le monde. Les Lions n’ont pas encore gagné la guerre. Ils n’ont remporté qu’une bataille. Il en reste encore trois, dont deux à Yaoundé et un combat au Maroc.
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